Ce soir, M6 vous présente sa nouvelle star. Il ne s'agit pas encore du grand retour de son télé-crochet musical mais des premiers pas de Julia Vignali. À 21h, l'animatrice prendra les commandes du premier numéro de la saison 6 du "Meilleur Pâtissier". Portée depuis cinq ans par Faustine Bollaert, l'émission connaît son tout premier changement d'incarnation. Révélée dans "La matinale" de Canal+ en 2010, Julia Vignali est notamment passée par "Les Maternelles" et plus récemment dans "#WEEKEND" sur TF1. À l'occasion du retour du concours de pâtisserie, puremedias.com s'est entretenu avec l'animatrice.
l A LIRE : "Le Meilleur Pâtissier" : Découvrez les 12 candidats
Propos recueillis par Pierre Dezeraud.
puremedias.com : Vous reprenez un programme bien rodé qui se porte particulièrement bien. Comment s'est passée votre intégration ?
Julia Vignali : C'était super. En vérité, j'ai eu très peur. Franchement, hériter du deuxième programme de flux le plus regardé de la chaîne, je ne pouvais pas faire la fine bouche. J'ai tout de suite vu que c'était une proposition très alléchante.
En tant que téléspectatrice, c'est une émission que vous regardiez ?
À l'origine, c'est grâce à mon fils que je regardais. On regardait ensemble avec mon fils et ma mère ! Je n'y serais pas peut-être pas allée de moi-même, c'est vrai. Mais des émissions intergénérationnelles comme ça, c'est rare en télévision.
Vous vous attendiez à cette proposition de M6 ?
Jamais, ô grand jamais ! Je ne regarde pas la télé en me disant "Tiens, ce programme est pour moi". Vous savez, je suis une téléspectatrice de base, grande consommatrice des programmes de M6 d'ailleurs, je regarde les émissions mais je ne m'imagine jamais à la place des gens.
Qu'est-ce que vous regardez à la télévision ?
Je suis une immense fan de "L'amour est dans le pré". Je suis aussi une fidèle des émissions de Stéphane Plaza. Il y a quelques jours, il était 2h30 du matin, j'ai fait une insomnie, j'ai regardé une rediffusion de "Maison à vendre" sur Téva... J'adore Cristina Cordula aussi. En fait, je suis complètement compatible avec l'ADN et les programmes de M6.
Si un jour Karine Le Marchand se lasse de "L'amour est dans le pré", vous pourrez lui succéder !
Oh non, la question ne se pose pas du tout. Je ne voudrais pas parce que ça voudrait dire que je ne pourrais plus regarder Karine dans le programme ! Je l'aime trop !
Vous connaissiez un peu la direction de cette chaîne ?
Oui, naturellement. Dans ce métier, il faut rencontrer beaucoup de gens. Donc nous nous étions parlés et nous avions pris acte du fait que nous avions très envie de travailler ensemble. Un jour, comme Thomas Valentin me l'a dit, les planètes se sont alignées. Ce jour-là, il m'a proposé "Le Meilleur Pâtissier". C'était un choc, je n'avais même pas été testée et je ne savais pas que Faustine quittait le programme.
Ensuite, ça a été très rapide. Vous avez commencé le tournage à peine quelques jours après avoir accepté la proposition de la chaîne.
J'étais comme Zidane en 1998 ! C'était dingue ! Il y avait une pression très galvanisante. Après, ce n'était pas flippant parce que je n'ai pas du tout eu le temps de réfléchir et de me mettre trop de pression, justement.
Est-ce que la production vous a demandé de reprendre le rôle de Faustine ? Celui de la bonne copine, proche des candidats, qui aime faire des allusions graveleuses...
Pas du tout. On m'a dit : "Fais à ta sauce, surtout". Je ne me suis pas entraînée en regardant les précédentes saisons pour m'inspirer du rôle de Faustine. Cela aurait été une erreur.
Vous êtes animatrice et comédienne. Vous savez que c'est un atout sur M6 d'avoir plusieurs casquettes ?
C'est vrai. Toutes les chaînes n'aiment pas le mélange des genres. Et je sais que cela ne déplaît pas à M6. Donc oui, je me tiens à la disposition de la chaîne pour tout projet de série, long-métrage, péplum ou autre... (rires) Plus sérieusement, vous savez, j'exerce un petit peu mon rôle de comédienne dans "Le Meilleur Pâtissier". Longtemps, j'ai fait des sketchs nuls à la matinale de Canal+ mais tellement pourris que cela en devenait drôle. Là, c'est pareil, parfois on fait des saynètes trop nulles avec Mercotte et Cyril et c'est ça qui est génial !
Au moment où M6 vous fait la proposition, vous en étiez où avec TF1 ? "#WEEKEND" venait de s'arrêter...
J'étais en train de m'ouvrir les veines ! (Rires) Non, j'avais un beau projet avec eux qui a, depuis, été récupéré par Karine Ferri. C'est une émission qui s'appelle "Regarde-moi" et qui sera diffusée sur NT1. D'ailleurs, c'était la raison initiale pour laquelle j'étais arrivée dans le groupe TF1. "#WEEKEND" est arrivé après, en fait.
Vous aviez tourné le pilote de cette émission. En gros, vous aviez le choix entre "Regarde-moi" sur NT1 et "Le Meilleur Pâtissier" sur M6 ?
Exactement. Je pense que ma décision se comprend... D'ailleurs, Ara Aprikian, que j'aime beaucoup, n'a pas essayé de lutter. "Le Meilleur Pâtissier", ça ne se refuse pas.
Du coup, après une carrière discrète, vous héritez de votre premier gros programme de prime-time.
C'est vrai, j'avais un succès d'estime. "Les maternelles", c'est une émission formidable mais ça n'est regardé que par 200.000 téléspectateurs. J'ai eu une très belle image grâce à cela. Après, oui, "Le Meilleur Pâtissier" est une forme de consécration. Enfin, c'est relatif, je n'ai quand même que 42 ans ! La vraie consécration, c'est quand je me serai débarrassée de Cyril et Mercotte (rires) !
Vous avez commencé à parler de l'avenir avec M6 ?
Je dois voir la direction de la chaîne prochainement. En tout cas, je pense que je ne pouvais pas être mieux qu'ici. Il y a une forme d'adéquation et d'évidence entre la chaîne et moi.
Quoi qu'il en soit, vous hériterez aussi de la présentation du "Meilleur Pâtissier : Célébrités" et du "Meilleur Pâtissier : Les Professionnels".
Pour l'instant, je ne sais pas encore !
Qu'en est-il de votre expérience au Puy du Fou, que l'on découvrira le 25 octobre sur M6 ?
C'est génial ! On a enregistré pendant une coupure du tournage du "Meilleur Pâtissier". Je connaissais hyper bien le parc et le spectacle auquel j'ai participé. Donc, ça m'a aidé pour rentrer dans mon rôle de danseuse de flamenco. Il y avait une chorégraphie incroyable à faire. Mais je me suis mis une pression pas possible. Je me suis réveillée en pleine nuit dans ma tente au Puy du Fou pour répéter ! J'ai vraiment tout donné pour ce spectacle, je prends les choses très à coeur, je n'avais pas envie d'être ridicule. Je crois que j'ai réussi donc c'est chouette. Maintenant, je vais partir avec Mike Horn.
Sérieusement ?
Non (rires) ! J'en rêverais mais je crois vraiment que je ne suis pas capable. Mais c'est vrai que, quand on voit les images, ça a l'air génial.
On ne fait pas passer le message alors ?
Non, surtout pas (rires) !
