On prend les mêmes et on recommence. En 2005, Simon Fuller, créateur du format britannique Pop Idol adapté plus tard en American Idol aux Etats-Unis et en Nouvelle Star chez nous, portait plainte contre Simon Cowell, juré de son émission, qui lançait un nouveau format baptisé The X Factor. Fuller reprochait à Cowell de s'être trop inspiré du format Pop Idol pour lancer X Factor et évoquait des similarités frappantes.
L'affaire n'a jamais été portée devant les tribunaux puisque un accord a pu être trouvé, permettant aux deux formats de co-exister. A l'époque, la chaîne américaine Fox diffusait déjà American Idol et détenait déjà les droits pour The X Factor, dont elle lancera la première saison américaine en septembre. Pour faciliter la résolution du conflit, la chaîne s'était impliquée et avait promis à Simon Fuller un rôle de producteur exécutif - et le salaire qui va avec - sur The X Factor le jour où l'émission arriverait sur le sol américain.
C'est cette promesse qui est au coeur d'une nouvelle plainte déposée par Simon Fuller, cette fois contre Fox et le producteur de l'émission, FremantleMedia. Le producteur affirme que la chaîne n'a pas tenu son engagement et insiste sur le fait que cette décision est d'autant plus choquante que sans lui, The X Factor n'aurait jamais pu être diffusé aux Etats-Unis puisqu'il n'aurait pas accepté de laisser tomber sa plainte d'origine.
De leur côté, Fox et FremantleMedia expliquent que la plainte est "sans fondement". Selon eux, ce poste de producteur exécutif devait être validé et Simon Fuller devait travailler sur le projet pour recevoir son cachet, ce qui n'a pas été le cas. Ce dernier n'a pas manqué de réagir en qualifiant ce raisonnement d'absurde : "Fox était contractuellement obligée de valider ce poste", répond son porte-parole, et c'est donc pour cette raison que Simon Fuller poursuit la chaîne et le producteur...
