Simple chroniqueur de l'éphémère "Daily Mag", numéro 2 puis numéro 1 du "Mad Mag"... et plus rien. En octobre dernier, la direction de NRJ 12 évinçait brutalement Martial de la tête de son magazine d'after school pour le remplacer, quelques heures plus tard, par Ayem Nour. Depuis, le jeune homme de 27 ans est resté discret mais s'apprête à revenir... sur scène ! Comme il l'annonce à puremedias.com, Martial présentera en effet un seul en scène, intitulé "En pression". L'occasion pour lui de dévoiler ce projet et de revenir sur son éviction brutale de NRJ 12.
Propos recueillis par Kevin Boucher.
puremedias.com : On ne vous a pas vu depuis près de six mois. Où étiez-vous passé ?
Martial : J'étais chez moi, en train de réfléchir et en train d'écrire mon spectacle. En train de me remettre aussi de cette sur-médiatisation qui était un peu nouvelle pour moi. Ca m'a fait un bien immense, vraiment. Et je me sens d'attaque pour 2017.
"Il y aura un clin d'oeil mais le spectacle ne parlera pas de NRJ 12"
Vous revenez avec un spectacle. Pourquoi la scène plutôt que la télévision ou la musique ?
J'ai démarré par la scène humoristique, avec plein de premières parties et un one-man-show avant "Nouvelle Star". Et dans ce seul-en-scène, il y aura de la musique, deux chansons dont une écrite spécialement pour le spectacle et intitulée "En pression". Mais mon "moi premier" est vraiment la scène, l'humour, la comédie. Et j'ai écrit ce spectacle un peu comme une échappatoire de ce qui m'est arrivé, car ça m'a quand même fait mal, c'était soudain. Cela dit, ça ne parlera pas de NRJ 12, rassurez-vous.
Le pitch du spectacle est quand même "Sa femme l'a quitté, son patron l'a viré, Martial est en pression"...
Ma femme n'est pas partie encore, même si parfois ce n'est pas loin ! (Rires) Dans le spectacle, je joue un assureur en fait. Evidemment qu'il y aura un clin d'oeil à un moment donné mais il n'y aura pas de sketch sur Ayem Nour, Benoît Dubois, Emilie Picch et encore moins avec Stéphane Joffre.
La tentation n'était pas grande de parler de NRJ 12 ?
J'y ai beaucoup réfléchi. Mais si je faisais un sketch sur NRJ 12, ça aurait pu apparaître comme une réponse à ce qui m'est arrivé alors que je m'étais tenu à ne pas en faire. Je ne voulais pas apparaître revanchard, je n'avais pas envie de me défendre... et me défendre de quoi ? J'ai adoré ces mois d'animation, ça m'a beaucoup apporté. J'ai rencontré des gens fabuleux : Benoît Dubois, Emilie Picch, Aurélie Van Daelen...
A quoi doivent s'attendre les spectateurs ?
C'est un seul en scène qui raconte donc l'histoire d'un mec qui se fait quitter par sa femme et virer par son patron et qui se retrouve prostré sur son canapé. Quand le spectateur entre dans l'histoire, ça fait déjà plusieurs semaines qu'il est sur son canapé, sans bouger, dans un appartement en jachère. Partant de ce constat plus ou moins banal, le spectateur va pouvoir suivre l'histoire de ce mec, qui va se retrouver au milieu de l'organisation d'une manifestation, au milieu d'un rapt entre l'armée et un négociateur complètement fou, dans un atelier "comment récupérer son ex"... Le tout autour de la question "est-ce que tout arrive vraiment pour le mieux ?".
"Je ne suis plus en contrat avec NRJ 12"
Outre le spectacle, allez-vous revenir en télé ?
Déjà, première information : je ne suis plus en contrat avec NRJ 12, c'est terminé, et je ne compte pas retourner dans le groupe. Mais je suis effectivement en train de discuter avec des chaînes dans l'optique de revenir. S'il se passe quelque chose, vous en serez les premiers avertis.
Il y a quelques jours, Ayem Nour déclarait que vous étiez le bienvenu au "Mad Mag". Vous comptez aller y faire de la promo ?
Je ne pense pas. Encore une fois, je crois que la page est tournée. Même pas pour eux, mais pour moi. Ca ne me ferait pas du mal mais ce serait bizarre. Sans vouloir me plaindre, j'ai eu quatre mois difficiles, comme n'importe quelle personne qui perd son boulot. Donc non, je n'irai pas au "Mad Mag".
Pendant ces quatre mois, vous avez pensé arrêter ?
Oui, c'est vrai. Je ne suis pas Laurent Ruquier non plus, si j'arrête personne ne s'inquiètera. Mais ça m'a traversé l'esprit. Car le plus dur était les rumeurs sur des comportements que j'aurais pu avoir - et que je n'ai jamais eus - et la sur-médiatisation.
"Martial en pression" - A partir du 17 septembre, les dimanches à 16h30 et lundis à 20h, au Théâtre ds Feux de la Rampe
Réservations sur billetreduc.com et au 01.42.46.26.19
