Thierry Ardisson (P2) : "La pub m'a appris le travail bien fait et m'a donné le goût de la forme"

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Thierry Ardisson (P2) : "La pub m'a appris le travail bien fait et m'a donné le goût de la forme"
Par Benjamin Meffre Journaliste
Passionné par les médias, l’économie et la politique, Benjamin est rédacteur en chef de puremedias.com dont il a intégré la rédaction en 2013.
Thierry Ardisson © Dailymotion
"L'homme en noir" est l'invité exceptionnel de puremedias.com aujourd'hui.

Deuxième partie de la journée spéciale Thierry Ardisson sur puremedias.com. Dans celle-ci, "l'homme en noir" revient sur sa carrière à la télévision, de "Descentes de police" à "Tout le monde en parle", sans oublier "Bains de minuit" ou "Lunettes noires pour nuits blanches". L'animateur et producteur détaille notamment les techniques de fabrication de ses émissions, souvent importées de la publicité, son premier métier. L'occasion de décrypter le "style Ardisson" et d'évoquer avec lui des anecdotes de tournage souvent Rock 'n' roll. Magnéto Serge !

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Propos recueillis par Benjamin Meffre.

En regardant votre doc sur France 3, on se dit que vous avez pioché dans les émissions de l'ORTF pour fabriquer les vôtres. Etait-ce conscient ou pas ?
C'était totalement inconscient. Ces programmes que j'ai vus vers mes 15 ans se sont sédimentés dans mon cerveau et ont réapparu, sans que je m'en rende compte, 20 ans plus tard. Dans "Tout le monde en parle", il y a du "Samedi soir" de Philippe Bouvard. Dans "93 Faubourg Saint-Honoré", vous retrouvez l'atmosphère de veillée au coin du feu entre artistes qu'il y avait dans "Bienvenue" de Guy Béart.

Peut-on dire que l'animateur Thierry Ardisson est le fruit de l'entrechoquement entre "un enfant de l'ORTF" et "un fils de pub" ?
Oui, c'est pas mal résumé. Il y avait cette culture de la télé que j'avais acquise enfant et adolescent, et puis cette école de la pub au début de ma vie professionnelle. Quand tu as 19 ans et qu'on te dit : "Fais-moi un film de 30 secondes, fais-moi un spot radio, une annonce dans 'L'Express'", c'est formidable ! Je devais créer en permanence. Sauf que la finalité de la publicité m'est vite apparue pour ce qu'elle était : pas grand chose. Comme je disais à l'époque: "A force de vendre des yaourts, on a du fromage blanc dans la tête". Je me suis donc drogué parce qu'au bout d'un moment... En faisant de la télé, j'ai retrouvé cet enthousiasme de mes débuts dans la pub. Et la pub m'a beaucoup aidé à l'époque à bien travailler en télé. Dans la pub, tu peux passer trois mois sur un film de trente secondes. Cela m'a appris à aimer le travail bien fait et cela m'a donné le goût de la forme. C'est pour cela que j'ai ensuite veillé dans mes émissions à avoir de beaux génériques, de beaux décors, de belles lumières.

On voit en effet que vous veilliez particulièrement à la musicalité et à l'esthétique de vos émissions. On pense au générique avec un extrait de la "Traviata" de "Bains de minuit", aux images "pop art" du générique de "Lunettes noires...". On songe aussi aux nombreux gimmicks de vos programmes, du célèbre "Magnéto Serge" à vos formules rituelles de début d'émission comme "Salut bandes de nazes" dans "Lunettes noires...", "Chers amis, chers ennemis" dans "Rive droite, rive gauche" ou "Amis de l'homme en noir, bonsoir" dans "Tout le monde en parle" (France 2). Tout cela, c'était l'ancien pubard Ardisson qui parlait ?
Oui. J'ai en effet réutilisé tout ce que j'avais appris dans la pub en matière de slogans, de musique et de graphisme. Concernant la musique, je me suis notamment rendu compte que je pouvais utiliser toutes les musiques que je voulais grâce à un accord avec la Sacem. Je ne me suis donc pas privé. C'est pour cela que je pouvais faire le "Blind Test". A l'étranger, quand ils font le "Blind Test", il faut qu'ils demandent l'autorisation pour chaque chanson.

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Ils ont dit
"Mes interviews formatées me venaient en fumant des pétards"
Thierry Ardisson

De la même manière, vous formatiez comme personne vos interviews. Vous leur donniez des noms thématiques comme "Star by star", "L'auto-interview", "Première fois" ou "Jugement dernier". Vous y associez des effets sonores et visuels feuilletonnants d'une émission sur l'autre. Vous imposiez aussi par la même occasion un cadre de réponses contraint à vos invités. Tout ce travail méticuleux venait aussi de votre expérience dans la pub ?
Oui. Absolument.

Etait-ce pour donner plus de rythme à vos émissions ?
C'était surtout une volonté d'échapper aux discours promotionnels pré-programmés des invités. On ne va pas se mentir : quand un invité vient dans ton émission, c'est pour vendre un livre, un disque ou un film. Le deal avec lui était le suivant : "Tu viens chez moi pour vendre ton truc. Si j'aime, je le dis à l'antenne. Si je n'aime pas, je ne dis rien. Ça, c'était pour la première moitié du temps. Pour la deuxième : "Je joue avec toi. Pour sortir de la promo, je te fais des interviews qui n'ont rien à voir avec ce que tu connais. Je te pose des questions auxquelles tu n'as jamais imaginé répondre comme 'Est-ce que tu préfères ton père ou ta mère ?', 'Hitler ou Staline ?'".

Vous étiez précurseur de cette technique d'interviews formatées ?
Quand je suis arrivé à la télé, il n'y en avait qu'une. C'était le "questionnaire de Proust", qui n'est pas de Proust mais un jeu de société du XIXe siècle. Bernard Pivot l'avait récupéré pour ses émissions. En réalité, j'ai découvert le principe quand je travaillais à "Rock & Folk" avec "Descentes de police". Le concept était de transformer l'interview en interrogatoire. J'ai ensuite traduit le concept à la télévision, toujours avec Jean-Luc Maître, pour TF1.

Combien avez-vous créé de formats d'interview ?
70, je crois.

Comment venaient toutes ces idées ?
En fumant des pétards (rires) ! Quand on cherche des idées, il faut se mettre en condition de les capter. Tu te mets sur ton canapé, tu mets de la bonne musique planante comme en 1972, tu prends un bon pétardos et ça finit par arriver (rires) ! Au début, je tournais avec les mêmes dix interviews, qu'importe l'invité. Ça a commencé à me gaver. J'ai pris des auteurs, Kader Aoun et Stéphane Ribeiro, et je leur ai dit qu'on allait créer des interviews ad hominem, c'est-à-dire en fonction de l'invité. Ca a donné des moments incroyables comme avec l'interview "Suicide" faite au boxeur George Foreman dans "Tout le monde en parle". Je ne cessais de le provoquer et il a parfaitement joué le jeu. Mais je continuais aussi mes classiques. "L'anti portrait chinois", par exemple, marchait aussi très bien avec les écrivains avec des questions atroces comme "Si tu étais une guerre", "Si tu étais un bouton", "Si tu étais une cicatrice"...

On retrouve d'ailleurs un peu de votre formatage dans certaines interviews virales visibles aujourd'hui sur le web...
Ah oui ?! Tant mieux, je ne m'en plaindrais pas !

Ils ont dit
"Trouver des invités pour aller se faire sucer chez Drucker, ce n'était pas difficile"
Thierry Ardisson

C'est aussi pour donner du rythme que vous ne tourniez jamais vos émissions en direct ?
Oui, j'étais le premier à faire des talk-shows enregistrés à la télé. Quand j'ai fait cela pour "Bains de minuit", on m'a dit que j'étais un escroc qui coupait quand je n'étais pas bien. En réalité, je coupais quand les invités n'étaient pas bien. Mon ambition était de livrer au téléspectateur le meilleur produit possible. Au début, on m'a critiqué et puis cela a fini par se calmer. Maintenant, tout le monde enregistre ses émissions, sauf Ruquier, qui va finalement être obligé de le faire quand même avec le couvre-feu (rires) ! Plus sérieusement, il y a des moments de communion, de célébration qui imposent le direct. Après, quand tu interviewes Julien Doré, que tu sois en direct ou pas, cela ne change honnêtement pas grand chose...

De vos émissions se dégage aussi un art du casting avec un mélange de "la pute et de l'archevêque" pour reprendre l'une de vos expressions ? D'où vient-il ? De Catherine Barma ?
Oui, il faut rendre à César ce qui est à César. Trouver des invités pour aller se faire sucer chez Drucker, ce n'était pas difficile. Trouver des invités pour aller se faire emmerder chez Ardisson, c'était plus compliqué. Et Catherine a su le faire merveilleusement bien. C'est le grand talent de Catherine. Elle m'a apporté tout le monde. Moi, je passais ma semaine à gratter les interviews tandis qu'elle m'amenait 18 invités par tournage sans que j'ai à m'en préoccuper. En revanche, l'idée de faire de "la pute et de l'archevêque", de mélanger les invités, c'est moi effectivement.

Vous veilliez à panacher entre invités légers et invités plus pointus comme Francis Bacon ou Keith Haring ?
On n'attrape pas les mouches avec du vinaigre ! Quand je faisais Houellebecq, Bret Easton Ellis ou Tom Wolfe, tu avais une bimbo avant et un humoriste après. Les téléspectateurs se disaient : "Bon, ça va durer douze minutes. Il fait un peu chier l'Américain, mais on reste". Et c'était gagné ! Mais si tu ne fais une émission qu'avec des écrivains, personne ne la regardera. "Tout le monde en parle", c'était un peu comme la coke. Les gens se disaient : "Bon, allez, ça suffit, je vais me coucher cette fois". Et c'est pile à ce moment-là qu'il se passait quelque chose dans l'émission et les gens restaient encore. A l'époque, les gens me disaient souvent qu'ils me détestaient : "On se couche à deux du mat' à cause de toi !" (rires). Ça, c'était le meilleur compliment qu'on pouvait me faire. L'autre qui m'a beaucoup touché est venu un jour de ma mère. Elle m'a dit (il prend un fort accent méridional, ndrl) : "J'ai vu Tom Wolfe dans ton émission, il est bien ce Tom Wolfe" (rires). Je me suis dit que si ma mère avait découvert Tom Wolfe grâce à l'émission, elle ne devait pas être la seule !

Ils ont dit
"Un bon intervieweur est quelqu'un qui arrachait les ailes des mouches quand il était petit"
Thierry Ardisson

Votre marque de fabrique était aussi l'impertinence du questionnement, y compris par le recours à la grossièreté....
J'avais un trac pas possible mais ça ne se voyait pas. Franchement avant chaque émission, j'avais les mains moites et l'estomac noué. J'étais terrorisé. Mais ça ne voyait pas à l'antenne. J'ai quand même demandé à Brad Pitt et Matt Damon : "Vous voulez baiser ce soir ? Vous voulez de la drogue ? Je peux vous arranger ça !" (rires) !

On voit d'ailleurs dans le prochain "Rembob'Ina" que vous consacre LCP, dimanche 25 octobre, une question sacrément provocante à Serge Gainsbourg au sujet de son fils, Lucien, dans "Scoop à la une"...
Je lui ai demandé si, avec tout ce que ce qu'il s'envoyait, il n'avait pas peur que le petit Lulu soit un peu mongolo... Et il y en a une autre à Gilbert Bécaud qui était pas mal non plus. Je lui ai dit : "Gilbert, franchement, t'es énorme ! Tu es quand même le seul mec que je connaisse qui arrive à vivre avec deux gonzesses à la maison". Bécaud qui se décompose et qui me dit : "Mais... qui c'est celui là ?" (rires) !

Ça venait d'où ce goût pour la provocation ?
C'est quelque chose que j'ai découvert et testé dans "Descentes de police" avec Jean-Luc Maître. Je pense sincèrement qu'un bon intervieweur est quelqu'un qui arrachait les ailes des mouches quand il était petit. Il faut être un peu sadique. Il faut avoir envie de faire un peu mal. C'est comme quand je dis à Nicola Sirkis d'Indochine dans "Lunettes noires..." : "Ca te fait pas trop chier de chanter faux ?" (rires). Plus sérieusement, tu ne peux pas te laisser dominer par l'invité. Tu ne peux pas non plus penser que tu es supérieur à lui. Il faut qu'il y ait une égalité. Si tu commences à être en-dessous de l'invité, tu n'oses rien lui demander. Même moi avec mon trac, je parvenais à me hisser au niveau de l'invité. Même avec Gorbatchev !

Ils ont dit
"Les invités de 'Tout le monde en parle' étaient régulièrement bourrés"
Thierry Ardisson

A qui avez-vous réussi à faire tournoyer les mains sur un célèbre jingle de "Tout le monde en parle"... On avait parfois l'impression que vos invités ne s'appartenaient plus...
Normal, ils étaient bourrés (rires) !

Ca comptait beaucoup ce conditionnement alcoolique ?
Disons que c'était open bar. Ils attendaient longtemps dans les loges avant leur passage en plateau et il y avait du champagne à gogo. Entre chaque invité, je m'arrêtais. Je fumais des clopes pendant que les invités reprenaient tous une tournée. Logique.

Vous, vous n'étiez jamais bourré ?
J'étais parfois bourré, en fin d'émission. Je me souviens d'une émission où je me cramponnais aux fiches. C'était incroyable (rires) ! Il y a aussi eu des invités qui ne sont jamais parvenus jusqu'au plateau.

Comme ?
Beigbeder (Frédéric, ndlr). Pendant l'émission, Barma me dit dans l'oreillette : "Il y a Frédéric qui est un peu bourré. Il va pas venir". Je lui dis : "Ca ne va pas ?! On s'en fiche". Elle me rétorque : "Non, non, il est tombé... dans son vomi" (rires).

On se rappelle aussi de l'écrivain Simon Liberati qui est certes parvenu jusqu'au plateau, mais sacrément chiffonné...
Oui, un grand moment (rires). Il arrive, il me lance un regard entendu devant tout le monde en pensant que personne ne le voit. Il s'assoit à côté de Dany Boon. Baffie lui lance : "Tu me donneras l'adresse de ton dealer !". Dany Boon explose littéralement de rire. C'est l'un des plus grands moments que j'ai vécu sur "Tout le monde en parle". J'essayais en fait de refaire mon premier métier de disc jockey au Whisky-à-Gogo à Juan les Pins. J'aime la nuit, enfin je l'aimais quand il y en avait une. Je voulais que mon émission soit comme une soirée en boîte. Il y avait de la musique, de la lumière, de l'alcool, des cigarettes. On créait une fête toutes les semaines. Mais attention ! Je ne fume pas de pétards pendant les émissions. J'ai une certaine conscience professionnelle quand même !

Ils ont dit
"Tout le monde croit qu'Ardisson fréquentait le tout-Paris. Ardisson, il faisait des fiches jusqu'à sept heures du soir pour aller tourner à 21h !"
Thierry Ardisson

Justement, un des fils rouges de vos émissions, c'était le goût pour les lieux interlopes, le monde de la nuit, la fête, l'ivresse, le sexe. D'où cela vous vient-il ?
Moment confidence. Avec mes parents, on habitait à Arêches en Savoie. Quand j'allais chez les curés, mes parents m'amenaient à Albertville et moi j'attendais l'autocar dans la gare routière d'Albertville pour aller à Annecy. Et dans la gare routière, j'allais dans les toilettes et je voyais écrit : "Je suce ici tous les samedis à 10h" ou "Mets-moi ta grosse bite dans le cul". Moi j'avais 10 ans, et j'étais super chaud de voir ça (rires). En ai-je gardé un goût pour les trucs un peu zarbis ? Je précise que tous les jours chez les curés, j'allais à la messe. Le dimanche, quand je revenais chez moi, j'étais obligé de retourner à la messe avec mes parents. Forcément, j'avais des envies de gare routière après...

Quels sont les invités qui vous ont le plus impressionné ?
En vérité, aucun. Je n'étais pas dans un rapport de fans. Je n'étais pas un "starfucker". Je les traitais vraiment comme un dentiste. Ce n'est pas de la prétention car j'avais beaucoup de trac. Les invités s'asseyaient en face de moi, je leur soignais les dents et ils repartaient. Ceci étant posé, certains m'ont plus marqué que d'autres, évidemment. Quand tu interviewes Tom Jobim, forcément, ça ne te laisse pas indifférent. Mais en vérité le mec qui m'a le plus impressionné, ce n'était pas à la télé, c'était dans un hôtel : George Harrison. Je suis allé le voir au George-V avec Yves Bigot (journaliste devenu le patron de TV5 Monde, ndlr). Quand je suis arrivé devant lui, j'étais comme un con. Je lui ai dit : "J'adore ce que vous faites" (rires).

Le costume rituel de "l'homme en noir", les fiches, ça venait aussi de la pub ?
Oui, pour le costume. Dans la pub, tu avais le cowboy Marlboro, le Géant vert, la Mère Denis. C'était ce qu'on appelait dans notre jargon les "personnalities". Quand j'ai commencé la télé, je me suis dit qu'il fallait que je devienne une "personnality". Et ces "personnalities" sont toujours habillées de la même manière... Les fiches en revanche, c'est juste que je n'avais pas assez de mémoire pour me souvenir de 18 interviews par émission.

Avez-vous gardé les 150 fiches que vous faisiez pour chaque numéro de "Tout le monde en parle" ?
Non, on les distribuait à la fin de l'émission. Je les faisais toutes à la main. Je les refaisais à la première rature. J'arrivais en plateau avec les doigts plein d'encre rouge et noire. Tout le monde croit qu'Ardisson fréquentait le tout-Paris. Ardisson, il faisait des fiches jusqu'à sept heures du soir pour aller tourner à 21h ! C'était une vie extrêmement laborieuse. Je montais ensuite avec mes équipes du vendredi matin au samedi matin, soit 24h de montage non-stop et sans dormir. Sur des bécanes pas numériques. Ce n'était pas la dolce vita que certains imaginent !

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