Un phare de plus dans la tempête. Ce lundi, le Prix Albert Londres, qui récompense chaque année les meilleurs reporters, a ajouté son nom à la longue liste des soutiens revendiqués aux journalistes d'iTELE alors que la rédaction entre dans sa troisième semaine de grève. L'association, présidée par Annick Cojean du "Monde" vient de publier un court billet sur son site internet dans lequel elle dit ainsi avoir suivi avec "intérêt, sympathie et solidarité" le combat mené par les journalistes d'iTELE.
L'association rend ensuite hommage aux valeurs clés de la profession de journaliste, défendues avec vigueur par l'immense majorité de la rédaction d'iTELE. "Avec courage et dignité, ces journalistes défendent les valeurs de liberté, de probité, d'indépendance qui sont les valeurs clés d'un métier essentiel au fonctionnement d'une démocratie et dans lesquelles nous avons foi".
"Le journalisme ne doit pas être soumis aux intérêts d'un actionnaire ou aux lois du spectacle et de la gaudriole"
À l'égard de Vincent Bolloré et du projet éditorial porté par ce dernier, l'association rappelle que le journalisme est un métier "qui a des règles, implique de la rigueur, nécessite une éthique, et tient l'information pour une cause importante et non pour une denrée malléable, manipulable, soumise aux intérêts d'un actionnaire ou aux lois du spectacle et de la gaudriole".
Enfin, les membres du Prix réitèrent leur attachement à "l'indépendance absolue" d'une profession "menacée dans tant de pays", et saluent l'engagement des "journalistes d'une chaîne qui ne ne font ni plus ni moins que réclamer le droit d'exercer, avec droiture, leur métier".
