Depuis ses décisions pour le moins contestées, Philippe Val a perdu de sa superbe. Auparavant patron de presse respecté, Philippe Val a quitté Charlie Hebdo en 2009 pour rejoindre son "ami" Jean-Luc Hees à Radio France après la nomination de ce dernier à la tête du groupe radiophonique par le Chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy.
Jean-Luc Hees désigne alors Philippe Val à la tête de la station phare du groupe, France Inter. Depuis, le journaliste est régulièrement épinglé par la presse pour son supposé amateurisme et sa proximité avec le pouvoir politique. En juin dernier, il a décidé de se séparer de Didier Porte et de Stéphane Guillon dans des conditions que bon nombre d'observateurs jugent illégales. D'ailleurs, Radio France a été lourdement condamnée par la justice pour le licenciement de Stéphane Guillon. Le procès concernant Didier Porte devrait avoir lieu dans quelques semaines ; ce dernier ayant davantage d'ancienneté, il pourrait obtenir des indemnités bien plus importantes.
Surtout, Philippe Val et Jean-Luc Hees sont suspectés d'avoir licencié ces deux humoristes sur ordre implicite de Nicolas Sarkozy. Du coup, mardi soir, pendant les Victoires de la musique retransmises en direct sur France 2 et France Inter, le nom de Philippe Val a été sifflé par plusieurs spectateurs, criant même "Vendu Philippe Val". La présentatrice, qui saluait les différentes personnalités présentes dans le public, est alors intervenue en demandant aux agitateurs de "garder (leurs) réflexions (pour eux)". puremedias.com vous propose de voir ou revoir cette séquence :
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"Nous ne sommes pas le seul JT de la chaîne à connaître parfois des difficultés" :...
