La guerre est déclarée entre Sophia Aram et Louis Boyard. Pour ce nouveau numéro de la saison, Léa Salamé et sa bande accueillaient, samedi 30 septembre dans "Quelle époque", le chanteur Pascal Obispo, le secrétaire national du Parti Communiste Français (PCF) Fabien Roussel, l'actrice Zahia Dehar et le chroniqueur Yann Moix.
Sophia Aram, également invitée dans le talk-show hebdomadaire de France 2, a dû répondre à une remarque de Léa Salamé : "Parce que vous n'êtes pas dans la bien-pensance peut-être...". L'humoriste a alors rebondi : "On m'a tellement dit que je l'étais".
"Vous avez changé...", a surenchéri Léa Salamé. Ce à quoi Sophia Aram a répondu : "Je ne crois pas que j'ai changé. Je pense que c'est la gauche qui a changé. En fait, on va dire la même chose avec Fabien Roussel et pourtant, je ne pense pas qu'on soit complètement toujours d'accord. En tout cas, en ce qui concerne la France Insoumise aujourd'hui, ils sont là à nous donner des brevets de gauche ou d'extrême droite. Tout ce qui est contre eux est d'extrême droite de toute façon. Moi je continue de penser que moi je suis de gauche. Maintenant, s'ils veulent penser que je suis d'extrême droite."
"Aujourd'hui, il suffit d'être passé à la télé pour être populaire"
Celle qui est devenue le poil à gratter de la gauche avec ses billets d'humeur sur France Inter a poursuivi : "Moi en tant que fille d'immigrés, en tant que fille de culture musulmane mais athée, moi je ne me sens pas représentée par Médine par exemple (le rappeur dans la tourmente politique, ndlr). Je trouve ça insultant de considérer que c'est Médine qui représente les quartiers populaires. De la même manière, quand on est jeunes, je ne suis pas sûr qu'on se sente représentés par Louis Boyard. C'est un député de la France Insoumise dont le seul fait d'armes est d'avoir été chroniqueur chez Cyril Hanouna."
Et Sophia Aram de conclure : "Louis Boyard parle au nom des jeunes ? C'est dégueulasse pour les jeunes je trouve... Il a été élu parce que la France Insoumise l'a mis en avant, on connaît le taux d'abstention. Aujourd'hui, il suffit d'être passé à la télé pour être populaire. Et c'est ça qu'on veut comme politique ?"
Puremédias vous propose de revoir cette séquence.
