We want sex equality : Le Girl Power à la sauce vintage

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We want sex equality : Le Girl Power à la sauce vintage
Sorti en France le 9 mars dernier, au lendemain de la Journée de la femme, le dernier film du Britannique Nigel Cole, "We want sex equality", pourrait bien devenir LA référence des féministes d’aujourd’hui.

Sorti en France le 9 mars dernier, au lendemain de la Journée de la femme, le dernier film du Britannique Nigel Cole, We want sex equality, pourrait bien devenir LA référence des féministes d’aujourd’hui.

L’histoire d’une véritable révolution



Printemps 1968, dans une usine Ford de Dagenham dans la banlieue Est de Londres. Une ouvrière s’insurge et décide de protester contre l’inégalité des salaires hommes/femmes. Accompagnée des 186 autres femmes de l’usine, elle se met en grève. Une première dans l’histoire de toute l’Angleterre. Partie pour ne durer qu’une journée, la grève continue jusqu’à bloquer entièrement la production de toute l’usine et provoquer industriels et politiques. Noyé dans les événements européens de 1968, le petit groupe de femmes déterminées parvient alors à une révolution dans l’histoire du droit des femmes.

Plongeon au coeur des années 1960



La parité homme/femme, un sujet barbant ? À aucun moment. Nigel Cole parvenant à offrir un film frais aux couleurs acidulées et dont le ton volontairement humoristique ne fait en rien oublier l’existence difficile des ouvriers de l’époque.

Le personnage de Rita O’Grady créé pour l’occasion et absent de la véritable histoire, était sans aucun doute nécessaire pour donner un fil conducteur à la production. On salue à ce propos l’interprétation de Sally Hawkins dans le rôle d’une femme lambda surpassant ses limites et devenant leader pour obtenir justice.

L’info en plus : Un titre trop... sex !



À l’origine intitulé We want sex en écho à une anecdote souriante évoquée par les véritables protagonistes de l’histoire (une banderole « We want sex equality » mal dépliée devenant « We want sex »), le film a dû être rebaptisé au nom du politiquement correct. Il devient donc We want sex equality pour les Français et Made in Dagenham pour les Britanniques et Américains, trop puritains sans doute.

Au final, We want sex equality allie drame et comédie tout en rappelant que la lutte pour le droit des femmes reste une histoire incroyablement contemporaine.

Nigel Cole
Nigel Cole
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