Les révélations de L'Equipe autour de Nicolas Anelka ont des conséquences multiples. Dans son édition de ce matin, le quotidien sportif racontait que le joueur avait insulté le sélectionneur Raymond Domenech à la mi-temps du match France-Mexique. Malgré les demandes de sa fédération, le joueur a refusé de présenter des excuses et a été exclu de l'équipe tricolore.
L'exclusion, c'est aussi l'option retenue par la chaîne de restaurants Quick dont Nicolas Anelka est en ce moment un des visages. La marque a décidé de retirer sa campagne qui mettait en scène le footballeur. Néanmoins, Quick se garde bien de lier cette décision à l'altercation Anelka/Domenech : « Nous sommes toujours convaincu que Nicolas Anelka est un grand joueur de football, mais au vu des résultats de l'équipe de France, la publicité avec lui passe mal » a expliqué un porte-parole à l'AFP citée par le site 24 Heures.
Une affaire qui est remontée au sommet de l'Etat puisque Nicolas Sarkozy a qualifié l'incident « d'inacceptable » s'il venait à être vérifié. En fin de journée, Nicolas Anelka a pris la parole via une déclaration à France Soir : « Je tiens à préciser que les mots qui sont sortis dans la presse ne sont pas mes mots. J'ai eu certes une discussion houleuse avec le sélectionneur mais elle s'est déroulée dans le secret du vestiaire, entre le coach et moi, devant mes partenaires et le staff. Cela n'aurait jamais du sortir du vestiaire. Je ne sais pas à qui cela peut faire du bien de répandre de telle choses mais certainement pas aux Bleus ».
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