Le 30 juin dernier, l'image était passée en boucle sur les chaînes info : en déplacement dans le Lot-et-Garonne, Nicolas Sarkozy avait été violemment agrippé par un inconnu. Selon le député socialiste du Finistère, Jean-Jacques Urvoas, le chef de l'Etat bénéficierait désormais d'une protection démesurée lors de ses déplacements. Alors qu'il suivait Nicolas Sarkozy jeudi dans son département, ce député a comptabilisé pas moins de 450 policiers et gendarmes, un dispositif « disproportionné » selon lui.
« J'ai constaté trois escadrons de gendarmerie mobile, une compagnie de CRS, une petite centaine de gendarmes de la gendarmerie départementale. Je vous passe sur les hélicoptères militaires et ceux de la sécurité civile. Il y a là, en gros, à mes yeux, 450 personnels qui, aujourd'hui, n'ont pas combattu la délinquance (...) J'avais l'impression d'arriver à une étape du Tour de France, les barrières en moins » a expliqué le député interrogé par RTL.
Du côté de l'Elysée, on assure que ce dispositif est tout à fait classique écartant l'idée selon laquelle la sécurité de Nicolas Sarkozy aurait été renforcée depuis l'incident du 30 juin.
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