The Pacific 1x10 : "Pourquoi je suis rentré, quand les autres y sont restés ?"

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The Pacific 1x10 : "Pourquoi je suis rentré, quand les autres y sont restés ?"
Par Charles Decant Rédacteur en chef

Rédacteur en chef de puremedias.com, Charles Decant est diplômé de Sciences Po Paris. Après un passage chez Universal Music, il a rejoint l'aventure puremedias.com en 2007 et se spécialise notamment dans...

La guerre finie, chacun rentre chez soi. Ou, du moins, ce qu’il croyait être chez soi. Avant tout ça.

A la fin de la guerre, chacun doit rentrer dans un quotidien qui n’est plus le sien. Entre ceux qui s’en sortent bien (Leckie), et ceux dont les plaies seront toujours béantes (Sledge), tous doivent apprendre à vivre une vie normale, où les fusils ne servent plus qu’à chasser les tourterelles. Attention, spoilers encore et toujours !

Le pire ? Hiwo Jima, ou les USA ?



Dans un hôpital militaire, Leckie lit tranquillement, lorsqu'on annonce la fin de la guerre. Ca y est, enfin. Même bonheur chez les soldats, où les réjouissances sont évidemment plus imbibées d'alcool. Mais certains, comme Sledge et ses compagnons, sont plus frustrés. Que vont-ils faire, maintenant ? Ils n'en ont pas la moindre idée, quatre ans après le début des hostilités. Sans doute redoutent-ils un environnement moins hostile que les îles du Pacifique, mais tout aussi étranger pour eux : l’Amérique de 1945.

Il y a ceux qui reviennent, et ceux qui ne reviennent pas. Ainsi, Léna va rendre visite aux parents de Basilone. Il est parti au combat sans signer l'assurance, mais Léna s'en sort quand même, ou au moins essaye de le faire croire. Cette jeune veuve n'est pas venue quémander. Elle est simplement venue leur remettre la médaille d'honneur de leur fils. Les premières larmes d’un épisode qui en comptera beaucoup.

La routine habituelle



En arrivant à la maison, Leckie n'est en fait plus chez lui. Dans sa chambre s'entassent des tonnes d'affaires, que ses parents se demandent où ils pourront bien ranger.
Cherchant à retrouver ses repères, il retourne au journal qui l’embauchait avant la guerre, certain de reprendre sa place de journaliste sportif. Toutes les femmes s'interrogent : est-ce bien le marine revenu de combat ?

Si son patron lui fait confiance, devant sa machine à écrire, c’est une autre histoire. L'inspiration a disparu. Dans sa tête, les balles qui fusent ne sont pas celles d’une partie de base-ball. Quant à ses relations personnelles, c’est le moins qu’on puisse dire, elles sont tendues. Il parle de façon agressive à sa mère, elle lui répond sur le même ton. Ils ne se comprennent plus. Ils ne se connaissent plus.

Bien décidé à reprendre sa vie, il se tourne vers les femmes. Ou plutôt la femme. Véra, qui avait lancé le premier épisode, cette femme à qui Leckie avait promis d’écrire. Habillé dans son costume de parade, qu’il n’aura jamais mis et qui aura alimenté les blagues de ses camarades pendant toute la guerre (sa mère voulait lui envoyer, sur le terrain, alors que sa préoccupation principale était de survivre), il franchit le cap. Mais aujourd’hui, elle fréquente un officier, nouvellement intégré, qui n’a pas pris part au combat. Il ne faut pas longtemps pour qu’elle le rembarre gentiment, et accepte de revoir Leckie. Une idylle se dessine.

Fin d’une guerre, début du combat



Sledge, lui, a fait six mois de rab dans le pacifique. Il rentre, avec ses compagnons, après tout le monde, et l'heure n'est déjà plus à la fête. Pas de banderole, pas de femmes pour les applaudir à leur descente du train. Et personne n'a de travail qui l'attend. Sidney Phillips, son ami, lui, est là, pour le ramener à bon port. Oubliant qu’il est chez lui, il s’apprête à frapper, entre. Retrouve ses parents. Qui pleurent. Pourtant, le retour n’est pas un moment de bonheur. Ses nuits, hantées de cauchemars, sont mouvementées. Son père, vétéran de la première guerre mondiale, sait bien pourquoi. Les blessures de l'âme.

Toujours célibataire, il refuse de remettre, une seule fois, un uniforme. Difficile, aussi, de trouver un travail, quand la seule chose que l'armée nous a appris est « tuer des jap' ». Et les questions arrivent. Pourquoi moi ? Pourquoi, moi, je suis rentré, quand les autres y sont restés ? Pour lui changer les idées, son père l'emmène à la chasse, ravi d'enfin partager un moment avec son fils. C'en est trop. Trois ans de combat ressurgissent d'un coup, et Eugène craque, s’effondrant au sol.

La guerre est finie. Pas le combat.

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