Une belle histoire qui continue de faire parler d'elle. Samedi soir lors du "19.45" de Dominique Tenza, la rédaction a fait le choix de revenir sur la success story de Jean-Sébastien et Marine Schils, les créateurs de la marque "Paille d'o". Les deux agriculteurs, passés mercredi 4 janvier dans "Qui veut être mon associé ?" - également sur M6 - ont fait l'objet d'un reportage de près de deux minutes.
Le sujet revient sur le travail des deux associés dont la vie a été "transformée" par un passage à la télévision. Effectivement, la séquence des deux agriculteurs a fait grimper en flèche les commandes de leur produit, des pailles faites en paille. Tout simplement. "On a été dévalisés, notre stock qu'on avait prévu avant l'émission s'est vendu en une heure", explique Jean-Sébastien. Au total, plus de 100.000 pailles attendent d'être expédiées, soit dix fois leur production mensuelle. Résultat : ils croulent sous les pailles et les cartons à monter.
Les amis des entrepreneurs ont même été appelés en renfort pour couper et calibrer les pailles, avant de les emballer. La caméra de M6 est ensuite délocalisée dans un établissement ou services d'aide par le travail (ESAT), où plusieurs petites mains trient les tiges végétales. "Je suis fière de ce travail-là et j'adore cette émission", explique, souriante, Fanny Vasset, une salariée de l'ESAT.
Pas de pénurie en vue
S'ils sont pris d'assaut, les agriculteurs se veulent rassurants, même la vague de popularité qui les touche ne viendra pas à bout de leur stock. Il leur reste plus d'un million de pailles à découper jusqu'à la prochaine récolte cet été. De quoi rassurer les curieux qui ont assisté à la séquence émotion diffusée début janvier.
Émus aux larmes, Jean-Sébastien et Marine Schils avaient expliqué leurs débuts difficiles et les dessous d'un secteur qui ne fait aucun cadeau. Au final, leur projet a convaincu Delphine André, Eric Larchevêque et Marc Simoncini de miser sur leur entreprise. Les chefs d'entreprise ont investi 70.000 euros contre 24% de la société "La paille d'o", soit plus que l'objectif initial des jeunes entrepreneurs (50.000 euros contre 15% de parts de leur société). puremedias.com vous propose de revisionner la séquence.
