Lancée plus tôt qu'à l'accoutumée (fin mai vs début juillet) et dans une concurrence plus difficile (face à la fin du tournoi de Roland Garros et plusieurs matches de l'Eurofoot, dont une rencontre de l'Equipe de France), "Secret Story" a réalisé un premier mois peu ou prou dans la lignée des audiences de l'édition 2011 du programme produit par Endemol Productions.
La télé-réalité, un type de programme très segmentant
Comme souvent avec les émissions de télé-réalité, les parts de marché affichent un fort différentiel en fonction des publics : "Secret Story" est boudé par les populations âgées alors que le programme fait un carton auprès des jeunes et des fameuses ménagères de moins de cinquante, les cibles justement visées par les chaînes privées. Ainsi, durant son premier mois, la quotidienne de "Secret Story 2012" a réuni en moyenne 2,1 millions de téléspectateurs (+100.000 personnes par rapport à juillet 2011), 16% des quatre ans et plus (-2 points) et 30% sur les ménagères de moins de cinquante (-2 points). Sur cette dernière cible, "Une famille en or" réalisait 8 points de moins depuis le début de l'année !
Du côté de l'émission hebdomadaire programmée en deuxième partie de soirée, les parts de marché sont quasi-stables, mais "Secret Story" a perdu un demi-million de téléspectateurs. Deux facteurs peuvent expliquer ce paradoxe. D'abord, la consommation télé a été moins importante le vendredi soir en juin 2012 par rapport à juillet 2011 : deux millions de téléspectateurs ont "disparu". Les enfants et les adolescents ne sont pas encore en vacances... Deuxièmement, l'horaire plus tardif de l'émission handicape logiquement la puissance de l'émission (23h05 encore vendredi dernier, contre 22h40 en moyenne en 2011). Au final, les quatre premières hebdo ont réuni 2,2 millions de téléspectateurs (-500.000 sur un an), 23% des quatre ans et plus (stable) et 33% des ménagères de moins de cinquante ans (-1 point).
Rappelons que depuis le début de l'année, TF1 réunit en moyenne 23% des quatre ans et plus (-1,2 point par rapport à 2011) et 25% des ménagères de moins de cinquante ans (-1,5 point).
