Le 30 décembre dernier, la Société civile pour l'administration des droits des artistes et musiciens interprètes (Adami) a assigné en justice Studio Canal (groupe Canal+), TF1 Droits audiovisuels (groupe TF1), SNC (groupe M6), Paramount, Gaumont et MK 2 devant le Tribunal de grand instance de Paris. L'information est révélée par L'Express.
En cause : de nombreux comédiens n'ont reçu aucune rémunération sur les ventes de VHS, DVD, Blu-Ray ou encore de vidéo à la demande des films auxquels ils ont participé avant 1985. « A l'époque, aucune disposition ne prévoyait de rémunération annexe sur le DVD, la cassette ou la vidéo à la demande. Et pour cause : ces modes de diffusion n'existaient pas ! », expliquent nos confrères.
Parmi les adhérents de l'Adami, on dénombre des centaines d'anonymes mais aussi Alain Delon, Jean-Paul Belmondo, Marlène Jobert, Michel Creton, Anny Duperey ou encore Michèle Morgan. « En 2000, Studio Canal m'a demandé de participer à des bonus pour la réédition du DVD (des Bronzés) », explique, par exemple, Michel Creton. « J'ai répondu favorablement à leur demande. Puis, je n'ai plus eu de nouvelles, alors que les ventes dépassaient largement le million d'exemplaires. J'ai donc demandé tout naturellement des comptes... que je n'ai jamais obtenus. »
Le préjudice a été estimé à près de 4 millions d'euros. L'Adami réclame notamment 1,6 million d'euros au groupe Canal+, 800..000 à TF1 et 250..000 à M6. A noter enfin que cette plainte pourrait être suivie de plusieurs autres.
Business
Deux jours après son départ de M6 après 37 ans, Nicolas de Tavernost nommé...
