Ces derniers jours, le service de micro-blogging Twitter s'est une nouvelle fois imposé comme une source d'informations à part entière, grâce aux messages postés directement par plusieurs députés.
Une nouvelle tendance qui n'est pas du goût de Bernard Accoyer. Le président de l'Assemblée nationale a prévu d'aborder le sujet des « députés twitteurs » lors du prochain bureau de l'Assemblée. Dans une déclaration à l'AFP relayée par Google News, il rappelle que les députés ne doivent pas « remettre en cause le respect du huis-clos lorsque l'Assemblée ou une commission décide de siéger à huis-clos ».
Bernard Accoyer fait ainsi directement référence à l'audition de Raymond Domenech et Jean-Pierre Escalettes, le président démissionnaire de la Fédération française de football. Mercredi, le député Lionel Tardy a publié sur son compte des informations sur cette audition à huis-clos, avant d'être contraint de stopper de poster ses messages (lire notre brève).
Autre exemple, celui du député Yannick Favennec qui a révélé, sur son compte Twitter, que Nicolas Sarkozy comptait réorganiser le gouvernement en octobre en tirant « sévèrement les conséquences du comportement de ministres ». Mais le chef de l'Etat avait fait cette confidence lors d'un déjeuner organisé avec des députés UMP. Ce tweet a rapidement été repris après sa publication, faisant même l'objet d'une dépêche AFP.
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