Le film a créé la surprise ce week-end.
C'est LA surprise du week-end. Après un excellent démarrage jeudi et vendredi, Sex and the City 2 a perdu du terrain samedi et dimanche, se faisant largement distancer par Shrek 4, il était une fin. Le film d'animation des studios DreamWorks, qui avait déçu lors de son lancement le week-end dernier, a mieux tenu la route que prévu, tandis que Sex and the City 2 et Prince of Persia : les sables du temps n'ont pas emballé les spectateurs autant que les analystes s'y attendaient. Au bout du compte, ce long week-end (ce lundi est férié outre-Atlantique) du Memorial Day pourrait être le moins lucratif depuis dix ans !
"Shrek" plus fort que le "Sex"
Les studios DreamWorks peuvent souffler un bon coup. Après avoir démarré largement moins bien que prévu, Shrek 4, il était une fin a tenu la route pour son deuxième week-end dans les salles, avec 39% de repli et 43,3 millions de dollars amassés de vendredi à dimanche. C'est mieux que Shrek le troisième, dont les recettes avaient dégringolé de 56% en deuxième semaine, mais moins bien que Shrek 2 (-33%) et surtout Shrek, qui n'avait pas du tout chuté en deuxième semaine. Et surtout, en terme de fréquentation, Shrek 4 fait moins bien que ses trois grands frères - il fait mieux que son prédécesseur en termes de recettes uniquement grâce à la 3D. En dix jours, Shrek 4 pointe à 133,1 millions de dollars.
En deuxième position, c'est la déception pour Sex and the City 2, mais les observateurs étaient peut-être simplement trop optimistes. Avec 32,1 millions de dollars récoltés dans 6..100 salles de 3..445 cinémas, le film totalise 46,3 millions si l'on prend en compte les recettes de jeudi, Warner ayant décidé de profiter le plus possible du long week-end. Mais en trois ou quatre jours, Sex and the City 2 fait toujours moins que son prédécesseur, qui avait créé la surprise et amassé 57 millions de dollars en trois jours. Sans surprise, le public était quasi-uniquement féminin (à 90%, contre 83% pour le premier), et 54% avait moins de 35 ans. Le film n'a pas été aidé par les critiques, globalement très négatives.
"Prince of Persia" déçoit
Comme pour les deux premiers du box-office du week-end, les studios étaient vraisemblablement trop optimistes pour Prince of Persia : les sables du temps. Mais la collaboration de Jerry Bruckheimer avec les studios Disney, le tout porté par Jake Gyllenhaal, n'a pas captivé les spectateurs américains, et certains analystes pointent du doigt une campagne marketing ratée, qui n'a pas bien présenté le film. Les mauvaises critiques n'ont rien arrangé. Loin, très loin des scores de Pirates des Caraïbes, Prince of Persia n'a amassé que 30,2 millions de dollars de vendredi à dimanche, le tout sur environ 5..600 écrans de 3..646 cinémas.
Ces mauvais scores ont permis à des films plus anciens de limiter la casse. Ainsi, Iron Man 2 se classe quatrième, avec encore 16 millions de dollars de recettes, soit 39% de repli sur une semaine. C'est sensiblement moins que le premier Iron Man à la même époque (20,4 millions en quatrième semaine), mais grâce à son démarrage bien supérieur, Iron Man 2 est toujours devant son grand frère, avec 274,6 millions de dollars amassés en 24 jours, contre 252,6 millions pour le premier sur la même période. Le top 5 est complété par Robin des Bois de Ridley Scott, qui a chuté de 45% et affiche 10,3 millions de dollars de recettes, pour 83 millions en 17 jours.
