Son éviction de "L'édito politique" de la matinale de France Inter avait provoqué la colère de la rédaction, dont 80% des journalistes titulaires avaient signé une motion de défiance à l'encontre de la directrice de la station Adèle Van Reeth en juillet dernier. Yaël Goosz, qui était alors le chef du service politique de France Inter, avait ainsi été écarté de ce rendez-vous au profit de Patrick Cohen, qui faisait son retour dans la matinale qu'il avait animé des années plus tôt.
L'adjoint de Yaël Goosz nommé chef du service
Lundi 2 septembre, l'adjoint de Yaël Goosz a annoncé sur X (ex-Twitter), Maxence Lembrecq, qu'il lui succédait à la tête du service politique. "Je succède aujourd'hui à l'excellent Yaël Goosz et deviens chef du service politique de France Inter", a-t-on pu lire.
Je succde aujourd'hui l'excellent Yal Goosz et deviens chef du service politique de France Inter.
— Maxence Lambrecq (@MaxenceLambrecq) September 2, 2024
Merci @Marcfauvelle @RemiSULMONT @annecha pour leur confiance. Trs heureux de travailler aux cts de @Elodieforet @MarieMoley @LaurencePeuron @ClaireFlochel @SimonLeBaron
"Yaël Goosz a souhaité collaborer avec LCI chaque matin, ce qui a été accepté. Suite à cette collaboration, il a été décidé avec son accord qu'il ne pouvait plus être chef de service. C'est Maxence Lambrecq, son adjoint, qui prend le poste", a indiqué mardi 3 septembre la station à l'AFP, confirmant une information de La Correspondance de la presse.
Yaël Goosz officie en effet désormais dans "Le temps de l'info", l'émission présentée tous les matins de 9h à 12h sur LCI par Amélie Carrouër. Mais il n'a pas pour autant quitté la radio publique. Les auditeurs de France Inter le retrouvent chaque soir dans le "18/20" de Fabienne Sintès, où il propose à 18h15 sa "question politique du jour". Une "question" également au menu d'"Une semaine en France" (mais cette fois à 18h38), le rendez-vous animé par Éric Delvaux tous les vendredis de 18 à 19h.
Yaël Goosz en "accord" avec ce changement
"J'ai envie d'avancer, de travailler", a confié le journaliste politique à l'AFP, évoquant son "plein accord" quant à la décision de ne plus chapeauter le service politique de France Inter. Sur X, il a d'ailleurs adressé ses "félicitations" à Maxence Lembrecq. "Vous n'allez pas chômer", a-t-il ajouté à l'endroit de son ancien service. "Vigie essentielle, excellent service, coulisses, reportages et décryptages. Nommé avant le PM, c'est la classe !", a-t-il conclu.
"Il y a 10 ans, tu m'accueillais au service politique de RTL. Je te dois tant. Merci Yaël !", lui a répondu sur le réseau social son successeur Maxence Lembrecq. Avant d'intégrer France Inter, ce dernier a fait ses armes à RTL donc, mais aussi sur Europe 1.
