Alicia et Will sont invités à défendre le cas d’une strip-teaseuse accusant un homme d’affaires influent de viol, mais l'avocate soupçonne que sa nouvelle cliente ne soit pas venue la chercher par hasard...
Alicia et Will sont invités à défendre le cas d’une strip-teaseuse accusant un homme d’affaires influent de viol. L’affaire n’est cependant pas si facile à plaider et le duo se pose alors la question si oui, ou non, leur potentielle cliente s’est réellement fait agresser.
Vie privée, vie publique
Le sujet est facile et pour un second épisode, on aurait sans doute aimé avoir un peu plus original qu’une affaire de viol, mais cela ne va pas arrêter The Good Wife qui nous prouve que malgré tout, elle peut y ajouter son petit grain de sel, quitte à nous rendre accro. Et c’est ici le mari d’Alicia qui va prendre un peu d’importance. S’il est toujours crédité comme guest star au générique, Chris Noth n’en finit plus de nous surprendre, prenant part aux intrigues en place, devenant même plus sympathique alors qu’on lui reproche des faits graves. Faits qui vont finalement se révéler pleins de surprises avec l’arrivée de photos compromettantes chez le domicile de la famille Florrick et où les enfants vont être mis à contribution. Mais avant cela, c’est avant tout les doutes d’Alicia qui vont apporter le plus de peps à l’affaire que va défendre son cabinet. L’ex-épouse dévouée est en effet persuadée que son mari a couché avec cette gogo-danseuse, et que c’est pour cela qu’elle lui a spécialement demandé son aide.
Avec ses doutes en poche, le comportement d’Alicia va changer et c’est sans doute cela qui va le plus attirer notre attention. Il ne s’agit pas ici d’une volonté de nuire à sa cliente, mais plutôt de poser la question suivante : peut-on tout pardonner ? Et avec cela en tête, ce sont les fondements de la série qui vont être redéfinis. Ce qu’il y a de plus intéressant ici, c’est que l’épisode ne se termine pas sur un happy-end normal. Bien sûr, le violeur se fait finalement arrêter, mais l’affaire qu’a plaidée Alicia elle, a bien échoué. The Good Wife montre que tout n’est pas rose dans le monde de la justice et que l’accusation doit faire un sacré travail pour réussir à peut-être convaincre un juge ou un juré.
Un peu de place aux personnages secondaires
La série a montré dans son pilote qu’elle savait y faire avec ses personnages, et s’il n’y a bien évidemment rien à redire là-dessus avec ce second épisode, on attendait de pied ferme les scénaristes sur l’enquête. Car aux Etats-Unis, les avocats peuvent enquêter eux-mêmes sur un cas, et c’est là que Kalinda entre en scène. La jeune femme est débordante de talent et se révèle fort utile pour Alicia et pour le téléspectateur. On sent toutefois bien qu’elle nous réservera des surprises par la suite tant son personnage reste si peu enclin à en dévoiler sur sa vie privée. La partie procédurale de la série parvient donc à nous passionner littéralement pour un cas en apparence très classique, et l’arrivée de Cary (Matt Czuchry) au cabinet laisse présager un combat de titan entre lui et Alicia. Malgré son age, le jeune homme est plein de ressources et surtout, plein d’idées pour devenir le premier associé du cabinet. Un minet à observer de très près.
Un second épisode qui surfe sur les excellentes fondations du pilote. Et si on se serait bien passé des enfants qui ne servent pas à grand-chose, le visionnage reste très plaisant. Rien ne vient donc gâcher la fête, pas même une conclusion un brin pompeuse de l’affaire.
