Ecran noir en Haute-Vienne et même jusqu'en Corrèze. Comme le rapporte France 3 Nouvelle-Aquitaine, un incendie a eu lieu lundi soir sur le site de l'émetteur de télédiffusion situé sur la commune des Cars en Haute-Vienne, perturbant la réception des chaînes de télévision et de radio dans un large secteur. Selon le quotidien régional "Le Populaire du Centre", ce sont ainsi pas moins de 1,4 million d'habitants qui sont touchés par cet événement.
Un mouvement anti-5G revendique l'action
Un incendie qui pourrait bien être d'origine criminelle, comme le revendique une lettre reçue par le journal, émanant d'un mystérieux groupe baptisé "Comité pour l'Abolition de la 5G et Son Monde". Si ce comité déroule un argumentaire anti-5G, il n'évoque pas la télévision ou à la radio, premières victimes de l'incendie. Au cours de la même soirée, un second départ de feu a également touché une antenne de téléphonie mobile de l'opérateur Orange, située à quelques centaines de mètres de là.
Incendie la nuit dernire sur le site de diffusion de Limoges Les Cars #HauteVienne.
— CTA Clermont-Ferrand (@CTAClermontFd) January 12, 2021
La rception des programmes de #FranceTV est fortement impacte en #Limousin.
La rception des programmes de #RadioFrance est galement touche.
Des solutions de secours sont l'tude. pic.twitter.com/uMQpXaMqFx
Hasard du calendrier, c'est ce mardi matin que France Bleu Limousin et France 3 Limousin ont lancé leur matinale commune, la 12e du genre pour les des deux entités. Une nouveauté que les téléspectateurs de France 3 ont pu suivre : l'émetteur de la chaîne situé à Limoges n'a pas été touché.
France 3 indique que l'émetteur TDF situé en Haute-Vienne serait "partiellement" détruit. "Les dégâts sont importants et le retour à la diffusion des chaînes de télé et les stations de radio risque de prendre du temps", indique la chaîne. Depuis le début de l'après-midi cependant, les auditeurs de Limoges peuvent à nouveau écouter France Inter et France Bleu Limousin, comme le note sur Twitter le Comité territorial de l'audiovisuel (CTA) de Clermont-Ferrand, qui assure la présence du Conseil supérieur de l'audiovisuel en régions.
Cet incendie n'est pas sans rappeler un événément similaire survenu dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre près de Marseille, sur un autre site de Télédiffusion de France. Près de 3,5 millions de personnes avaient été privées de TNT et de radio à cause des dégâts subis par le deuxième site le plus important de France. Il avait fallu une semaine pour constater un retour à la normale. Selon TDF, qui gère un parc composé de 18.600 sites, l'incendie était d'origine criminel.
