Animateur d'émissions à succès, Laurent Ruquier est une valeur sûre du PAF. Pas étonnant alors que plus de deux mois avant la fin de la saison, ses employeurs veulent s'assurer de sa fidélité.
Ainsi, aujourd'hui, Laurent Ruquier annonce qu'il vient de resigner avec Europe 1 pour les saisons 2012-2013 et 2013-2014. "Je n'ai pas hésité. J'ai de bonnes relations avec la direction. Ce n'est pas arrêté mais On va s'gêner évoluera un peu, comme c'est le cas chaque saison, avec de nouvelles rubriques et de nouveaux participants. On retouche à chaque fois avec parcimonie pour ne pas décevoir les fidèles tout en essayant de nous renouveler", indique l'animateur aux mille casquettes.
Du côté de la télévision, quelques incertitudes planent sur ses activités à France 2. Si le renouvellement de son talk show "On n'est pas couché" n'est pas encore signé, il ne fait guère de doute. "Je souhaite continuer l'émission à la rentrée prochaine mais la situation sera tranchée en mai", explique Laurent Ruquier au Parisien. En revanche, l'animateur confirme qu'il réfléchit à quitter l'animation de sa quotidienne "On n'demande qu'à en rire" : "La présentation de l'émission, programmée six jours par semaine, me prend beaucoup de temps. J'en ai déjà parlé avec France 2. Peut-être faudrait-il qu'un autre la présente ou mettre en place une autre organisation d'enregistrement", explique-t-il.
Si France 2 mène actuellement une réflexion autour de son access (17h30/20h), "On n'demande qu'à en rire" apparaît comme l'unique émission de cette tranche horaire dont le renouvellement semble acquis au regard de ses audiences. A cette heure-là, France 2 doit faire le plein de recettes publicitaires et, par conséquent, être puissante, y compris sur les cibles commerciales. Avec 11,5% de parts d'audience sur les quatre ans et plus et 8,3% sur les ménagères de moins de cinquante ans depuis septembre, le divertissement produit par Catherine Barma remplit mieux sa mission que les autres programmes. De surcroît, "On n'demande qu'à en rire" est devenue une des marques les plus fortes du service public, y compris sur le digital. France 2 devra donc trouver une solution pour pérenniser son talent show quotidien sans son animateur vedette...
