Il ne se passe pas une semaine sans qu'une nouvelle critique sur la confidentialité des informations données par les utilisateurs de Facebook ne fasse irruption. Récemment, le réseau social créé par Mark Zuckerberg était accusé d'utiliser un logiciel permettant d'espionner les conversations privées de ses membres. Facebook s'est alors défendu en expliquant qu'il n'y avait aucune manoeuvre humaine et que cet outil ne servait pas d'espion.
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Cette fois, c'est l'une des nouveautés qui est attaquée : la biométrie. Depuis quelques mois, Facebook propose lors de l'ajout d'une photo de tagger une personne selon les précédents clichés publiés. Cette technologie de reconnaissance des visages inquiète cependant l'autorité norvégienne de protection des données personnelles. Comme l'explique Bloomberg, si l'utilisateur choisit de désactiver cette fonctionnalité, rien n'empêche Facebook de continuer à l'utiliser à des fins publicitaires.
En effet, on peut imaginer que la reconnaissance faciale peut permettre à Facebook de proposer des publicités très ciblées en reliant cette information avec d'autres données contenues dans les bases de données de Facebook, des données parfois renseignées par les utilisateurs eux-mêmes. Les autorités norvégiennes ont ainsi demandé au réseau social de dévoiler plus précisément l'étendue des données conservées dans ses serveurs. Ce n'est pas la première fois que ce système est attaqué : en France, la CNIL avait déjà pointé du doigt la biométrie par Facebook.