Michael Youn : "Je suis une cible facile à dégommer"

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Michael Youn : "Je suis une cible facile à dégommer"
A l'occasion de la sortie de "Fatal" en DVD, l'humoriste répond à nos questions : le cinéma, le téléchargement, ses dérapages, la télévision, ses projets. Entretien inédit.

Mardi est sorti le DVD de Fatal, le dernier film de Michael Youn, vu dans les salles par 1,2 million de spectateurs. C'est ce jour-là que l'acteur, réalisateur, humoriste, animateur nous a reçus en plein marathon médiatique. Loin de l'image déjantée véhiculée dans les médias, c'est un homme calme, agréable et franc qui répond à toutes nos questions. Entretien.

Ozap : C'est le marathon on dirait ! Vous aimez ça ?
Michael Youn : Disons que c'est bien de concentrer les choses. Si tu te mets à faire de la promo sur un mois et demi, ça commence à devenir vraiment épuisant de répéter la même chose pendant un mois. Il vaut mieux le répéter sur quinze jours.

Et qu'est-ce vous avez répété le plus aujourd'hui dans la promo ?
J'ai constaté qu'entre hier et aujourd'hui, j'ai dit quatre fois la même phrase. On me demande si je vais faire la suite de Fatal, ce qui n'est pas prévu, et je réponds "A la fin du film, Fatal est heureux, se marie, va faire des enfants et les gens heureux n'ont rien d'extraordinaire à raconter". Et cette phrase, "Les gens heureux n'ont rien d'extraordinaire à raconter", je l'ai déjà dit quatre fois aujourd'hui. Là, c'est donc la cinquième.

On va donc éviter de l'utiliser en titre de l'interview.
Ou alors tu peux mettre "Aujourd'hui, j'ai dit cinq fois 'Les gens heureux n'ont rien d'extraordinaire à raconter'" (rires).

« Je n'ai pas toujours eu des rapports simples avec les journalistes parce que je me suis fait souvent démonter la gueule »

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Vous êtes content d'être là ? Avant de venir, en préparant l'interview et en lisant ce qu'on disait de vous, on ne peut pas dire que ce soit le grand amour avec vos amis les journalistes. Je me suis dit que j'allais passer une bonne après-midi !
Non, ce n'est pas vrai... au contraire. J'ai eu de bonnes critiques sur Fatal, j'étais assez content. J'étais même super content. Je n'ai pas toujours eu des rapports simples avec les journalistes parce que je me suis fait souvent démonter la gueule. J'ai une personnalité médiatique et artistique qui est facilement attaquable parce que je fais dans l'exubérant, j'ai plein d'aspérités. Je suis une cible facile à dégommer, j'ai eu du succès assez rapidement, trop selon certains, trop vite selon d'autres. A une époque, j'ai lu des papiers qui m'ont blessé et quand on est blessé, on réagit comme on peut. Des animaux, quand ils sont coincés dans un piège avec leurs petites pattes, ils se mangent la patte pour se libérer. Considérez que je me suis mangé la patte.

Vous parlez d'Incontrôlable notamment ? Mais, après coup, vous avez dit que le film était raté donc les journalistes avaient raison.
Ils avaient raison sur le fond... Déjà, on ne peut pas dire « les journalistes », on ne peut pas généraliser. Chaque journaliste est un être humain différent et donc un journaliste différent. A l'époque d'Incontrôlable, il y a eu des papiers vraiment très violents. Moi, je ne faisais qu'un travail d'acteur. J'ai essayé de le faire le mieux du monde et je pense l'avoir bien fait. Maintenant, le film est ce qu'il est, c'est-à-dire raté. Mais moi, j'ai rien fait de mal. Au pire, j'ai essayé de divertir les gens, de faire mon boulot. Il y avait des papiers franchement méchants. J'ai même eu un mec qui disait, soit en rigolant, que je méritais la peine de mort. Ca va, je fais du cinéma, je ne suis pas dangereux.

En revanche, c'est un peu dur pour les gens qui ont travaillé sur ce film que de dire aujourd'hui qu'il est raté.
Avec le producteur, on est d'accord qu'on a raté le film. C'est un peu dur pour le réalisateur, Raffy Shart, mais il n'avait qu'à se soucier un peu plus de réussir son film plus quand on le tournait. Hein Raffy ?

Et Fatal, vous avez vu le DVD ?
Non.

Du coup, vous n'allez pas pouvoir me dire aujourd'hui qu'il est finalement raté !
Non, je ne l'ai pas revu parce que je l'ai vu une centaine de fois quand je le fabriquais. Je trouve qu'il est réussi, j'en suis très fier, il est très drôle, sophistiqué, beau. C'est un film qui a une belle facture et la principale promesse du film est : "Vous allez vous marrer". Il y a une vanne ou un gag toutes les douze secondes donc vous en trouverez forcément un à votre goût. Et puis, ce n'est pas seulement de l'humour, il y a une histoire qu'on suit. Je me suis vraiment défoncé.

Dans le contexte actuel de crise avec le téléchargement etc, c'est aussi important de faire autant de promo pour la sortie du DVD que du film lui-même ?
[selection:produit:584574]Je n'ai jamais fait de promo pour un DVD, c'est la première fois. Mais je suis réalisateur et acteur donc j'assume ce projet jusqu'au bout. Je suis un peu étonné de devoir faire de la promo pour un DVD, d'autant plus que quand on sortait le DVD des Onze commandements il y a quatre ou cinq ans sans faire de promo, on en vendait un million. Aujourd'hui, t'es obligé de faire de la promo pour en vendre 300..000. C'est dur mais ce n'est pas tellement la crise économique. Il y a beaucoup de propositions : les gens peuvent avoir les films en VOD, en téléchargement légal et illégal, c'est à l'industrie du cinéma de trouver des solutions, de même que celle de la musique finira par trouver des solutions au piratage. Quand on a sorti la K7 Audio à la fin des années 1970, j'enregistrais mes morceaux préférés pendant le hit-parade de NRJ en 1983 ! On va trouver des solutions. La musique et le cinéma ne peuvent pas disparaitre, c'est impossible. On en a besoin pour vivre, il va falloir trouver de nouvelles façons. Les Black Eyed Peas ont compris : ils trouvent des mécènes qui leur paient leurs albums puis ils font des tournées.

« Le seul moyen pour faire baisser le prix, c'est que tout le monde décide de pendre un peu moins de fric »



Sur votre compte Twitter, vous insistez beaucoup sur le prix de votre DVD. Comment avez-vous travaillé pour parvenir à le faire baisser ?
Je me suis beaucoup impliqué sur la fabrication du DVD, de ses bonus et on s'est battus avec Universal, souvent dans le même sens d'ailleurs, pour réussir à mettre deux galettes dans un même DVD avec un prix vraiment concurrentiel, avec un DVD à 16,99 et 19,99 pour le Blu-Ray. On est sous la barre des 20 et c'est symbolique pour les jeunes. La seule façon de lutter contre le piratage, c'est de faire des DVD pas chers ou en 3D. Comme ce n'était pas prévu pour la 3D (rires)... Le seul moyen pour faire baisser le prix, c'est que tout le monde décide de pendre un peu moins de fric. Plutôt que de t'acheter une Porsche tous les ans, tu t'en achètes une tous les dix ans, voilà.

Allez-vous quand même tenir votre promesse de publier sur Twitter un lien du film à télécharger en bonne qualité si vous en trouvez un ?
Oui. On en a trouvé mais le DVD est sorti aujourd'hui (l'interview a été réalisée mardi, NDLR). Je vais tenir ma promesse mais je vais la décaler de quelques jours, je ne vais pas me tirer une balle dans le pied tout de suite. On a fait retirer certaines copies mais le film est déjà en HD sur certains newsgroups. Je crois que je n'ai pas besoin de mettre le lien, c'est facile à trouver. Mais un film téléchargé est un film qu'on a envie de voir donc il vaut mieux être beaucoup téléchargé que pas téléchargé du tout.

Parce que vous avez du succès et que ça ne vous empêchera pas d'en faire un autre ensuite...
Non et puis tu ne peux pas aller contre et dire « Téléchargez pas mon film illégalement ! ». Ah oui, et qu'est-ce que tu vas faire ? « Hé ben euh je vais appeler Nicolas Sarkozy et on va vous mettre en prison ! » (rires). Non, mais tu ne peux rien faire. Faites ce que vous voulez, voilà.

Fatal est donc l'histoire de ce rappeur qui vend des millions des disques. C'est une parodie mais votre réalité n'est pas si éloignée que ça parce que vous avez vous aussi réussi dans le disque assez bizarrement...
Sans le vouloir oui. Fatal, je ne l'ai même pas fait exprès mais j'y ai pas mal pris goût. C'est assez agréable d'avoir plusieurs cordes à son arc.

Mais c'est le succès qui vous a donné le goût de continuer ?
Oui, bien sûr, je ne vais pas te mentir. On a fait les Brastila Boys par hasard, c'était un coup et on en a vendu un million et demi. On est super contents mais on ne pensait pas que ça allait se reproduire après. Après, on me demande de faire la bande-originale de La beuze et de chanter. Je chante et, pareil, ça marche (rires). Après, tu te dis que quand tu dis "Comme des connards" pour Les 11 commandements, tu le fais volontairement. Et après, quand est tombé "Fous ta cagoule", on ne pensait pas que ça aurait autant cartonné parce que tout le monde nous disait que ce n'était pas adapté au marché. Et ça cartonne au point que Warner nous demande de faire un album. On le fait vraiment et ça marche. Maintenant, j'ai tous les deux-trois mois des idées de concepts musicaux. Là, avec les mêmes potes, on va faire un DJ électro, Kevin Hernandez featuring sa maman, parce qu'il chante toujours avec sa maman (rires). J'ai envie de pouvoir continuer à faire de la musique « détournerie »... Je suis plus dans le tube que dans la musique profonde.

Vous êtes quand même concurrencé par René La Taupe...
René La Taupe ? Non, musicalement, on fait quand même quelque chose de plus développé, faut pas déconner !

« Ca fait longtemps que je n'ai pas dérapé. Maintenant je dérape avec les flics... »



Je reviens à votre compte Twitter... Ce matin, vous faisiez une blague un peu trash sur le pape et le préservatif. C'est un positionnement que de vouloir être provocateur ?
Ce n'est pas un positionnement : si ça l'été, ça voudrait dire que j'y ai réfléchi. Ce qui me fait marrer, c'est souvent ce qui est transgressif. Je suis un garçon bien éduqué mais mal élevé. J'aime ce qui flirte avec les limites. L'humour des parents, ça me fait moins rire.

Et vous tombe-t-on dessus dans le métier comme on a pu critiquer Gérard Depardieu pour ses dernières sorties dans les médias ?
De toute façon, la France est un pays où on n'aime pas trop qu'on sorte de la norme. Je trouve qu'il y a d'autres pays, avec des défauts aussi, où l'originalité est un petit peu plus mise en valeur. En France, on n'aime pas ceux qui crient trop fort. Moi, je vis avec et malheureusement, je fais partie de ceux qui ne sont pas trop dans le rang. J'ai trouvé ma place. J'ai mis du temps à comprendre comment le système fonctionnait, les relations entre les artistes, les journalistes, la télévision etc. Je suis arrivé et on m'a balancé là-dedans comme un chien dans un jeu de quilles. J'étais tout fou et tellement content parce que je rêvais de faire ce métier. Après, je suis un peu parti dans tous les sens, je n'ai pas tout compris. Mais j'ai toujours fait les choses avec innocence et sincérité. Maintenant, je ne suis plus innocent mais j'espère toujours sincère.

Mais il vous arrive encore parfois de déraper.
Ca fait longtemps que je n'ai pas dérapé. Maintenant je dérape avec les flics... Je me fais arrêter deux-trois fois par an. Je ne me barre plus des plateaux télé en gueulant, j'essaie d'écouter un peu plus l'autre, d'essayer de comprendre. J'ai envie que tout le monde m'aime mais si vous ne m'aimez pas, ce n'est pas grave.

Vous n'avez pourtant pas épargné Jean-Luc Delarue qui est l'exemple type du mec dans le système et qui dérape.
J'ai juste fait une vanne reprise partout où je disais « Si on se met à suspendre d'antenne tous ceux qui prennent de la cocaïne, il ne nous restera plus que la mire ». Bon, c'est un peu moins vrai aujourd'hui qu'il y a dix ou quinze ans... Là, je lisais qu'une petite Française s'est faite arrêter au Brésil avec 9 kilos de cocaïne dans sa valise et on a appris qu'elle était intimement liée à Delarue (rires). Non, ce n'est évidemment pas vrai. Je ne vais pas tirer sur Jean-Luc Delarue, c'est tellement facile. Je disais plutôt ça pour le défendre.

Je crois que ça n'a pas marché (rires).
Si ! Après, quand lui se défend en disant qu'à force d'écouter tous les témoignages, on se prend de grandes baffes dans la gueule et que pour oublier tout ça, on se prend cinq grammes de coke avec des putes (rires). Bien sûr, t'as raison ! Il ne faut pas prendre les gens pour des cons. Mais je l'aime bien Jean-Luc et il paraît qu'il va mieux. Il avait peut-être envie de se faire choper. Comme les serial-killers, ils ont envie qu'on les arrête pour pouvoir arrêter. Voilà, j'ai rien à dire, je ne le connais pas bien.

« Je reviendrai à la télé quand j'aurais fini mon histoire d'amour avec le cinéma »



La télé justement. Dans pas mal d'interviews, vous dîtes que vous rêvez d'un late-show à l'américaine...
(il interrompt) Mais ça y est, il y en a un, c'est celui d'Arthur sur Comédie.

Mais c'est sur Comedie...
Ça finira sur TF1.

Vraiment ?
On prend le pari. L'année prochaine, ce sera sur TF1, vous verrez. C'est très bien parce que je pense qu'il y a un vrai public pour ça. Les gens ont besoin de divertissement. Aujourd'hui, « votre quotidien nous inspire » (le slogan de M6, NDLR), on s'en est rendus compte. Les émissions sur la cuisine et les couples qui s'engueulent, il y en a sur toutes les chaînes. On a besoin de faire un peu rêver les gens. Moi, je suis nostalgique de Nulle Part Ailleurs et je pense qu'il y a une place pour ça. Alors, il y a Arthur et moi, je ne désespère pas de faire un sketch-show à la télévision quand j'en aurais envie.

Qu'est-ce qu'on vous propose aujourd'hui en télé ?
En ce moment, on ne me propose rien et tant mieux. On m'avait proposé d'animer un jeu il y a 3-4 ans. M6 m'a proposé de faire un talk-show mais ils avaient plus envie de me mettre sur W9. J'aurais pu essayer mais j'étais trop pris par le cinéma. Je reviendrai à la télé quand j'aurais fini mon histoire d'amour avec le cinéma.

En parlant d'amour, transition rêvée pour évoquer votre compagne, Isabelle Funaro, elle aussi actrice. Ca pose des conflits d'intérêt ?
On nous propose assez peu les mêmes rôles (rires).

Vous comptez jouer un rôle féminin avec la soeur de Fatal donc tout est possible !
Justement ! On lui propose plus souvent des rôles de jolie jeune fille que de petit boudin de 16 ans. Il n'y pas trop de conflit d'intérêt...

En gros, est-ce compliqué de vivre avec quelqu'un qui fait la même chose que vous ?
Non parce qu'Isabelle le fait un peu trop à mon goût en dilettante. C'est dommage parce qu'elle a beaucoup de talent et qu'elle a une carte à jouer. Elle sait et elle veut faire quelque chose que très peu d'actrices font en France, c'est-à-dire une sorte de Cameron Diaz. Etre jolie et ridicule en même temps, et ne pas hésiter à se casser la gueule, se faire mal et avoir la jupe accrochée dans le collant en sortant des toilettes ! Les actrices françaises aiment bien être belles, grandes et dans le drame... Mais Isabelle aime surtout la vie, elle aime son fils, elle m'aime moi et pour elle, c'est ce qui a de plus important.

« Je ne sais pas si j'ai une mauvaise image »



Et est-ce que ça la dessert d'être avec quelqu'un comme vous qui a une mauvaise image, qui est dans la parodie...
Je ne sais pas si j'ai une mauvaise image. J'ai une image de bad boy mais ça dépend des gens. Peut-être que votre mère ne m'aime pas beaucoup mais, maintenant, peut-être que votre petit frère ou votre petite soeur me kiffe grave. Je la dessers ? C'est terrible de dire ça. Je ne suis pas un repris de justice, je n'ai tué personne. « Est-ce que ça la dessert d'être avec vous ? » C'est horrible ! (rires).

Vous allez comprendre où je voulais en venir : le cas Audrey Pulvar. Elle est obligée d'arrêter le journalisme parce qu'elle sort avec un homme politique.
(il interrompt) Il y en a beaucoup d'autres, c'est assez étrange d'ailleurs. Il y a aussi quelques actrices qui sortent avec des gens du gouvernement mais je préfère taire leur identité.

Michèle Laroque ne s'en cache pas par exemple !
Merde, t'as trouvé ! (rires) Quelle était la question ?

Je parlais d'Audrey Pulvar. Si demain, Isabelle vous demandait de vous mettre au vert pour servir sa carrière ?
C'est impossible parce qu'Isabelle ne me demanderait jamais ça. Ce genre de phrase n'existe pas. « De toute façon, on ne peut pas se regarder à deux dans le même miroir » comme disaient Elisabeth Taylor et Richard Burton quand ils se sont séparés. Isabelle n'est pas dévorée d'ambition donc voilà...

Vos prochains projets au cinéma : on parle d'un film sur le curling qui aurait détrôné le football parce que le public aurait été dégoûté par les scandales d'argent et de prostitution.
Je pense plus au film consacré à la soeur de Fatal. Et sinon, je vais incarner à l'écran le fils de D'Artagnan et de Rahan qui s'appellera D'Artarahan. C'est un film de capes et de gourdins.

Vous le réalisez ?
Non. C'est un film de mousquetaires mais dans la préhistoire !

Vous oubliez le projet sur le curling alors ? Je voulais vous demander qui allait jouer Zahia !
Ça aurait été sans doute Isabelle. Je ne sais pas, j'ai beaucoup de projets et il va falloir que je me décide.

Fatal
Fatal
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