Michel Polnareff parle ! Très rare dans les médias, l'interprète de "La Poupée qui fait non" et de "Love Me, Please Love Me", a laissé les caméras de Fabrice Laffont entrer dans sa maison. Le résultat : le documentaire "Polnareff, quand l'écran s'allume" qui sera diffusé ce soir, en première partie de soirée par France 3, quelques mois après sa diffusion au cinéma. Un documentaire forcément intéressant puisque l'excentrique artiste se taisait depuis son retour triomphal sur scène en 2007, où il s'était produit à six reprises sur la scène du Palais omnisports de Paris-Bercy pour des concerts à guichet fermé.
Le chanteur a ouvert ses archives et laissé filmer sa famille. On le voit préparer son prochain album dans le studio situé dans sa maison de Los Angeles, où il vit désormais. Annoncée pour novembre 2014, la sortie de celui-ci a été repoussée. Michel Polnareff revient également sur ses débuts à la fin des années 60, sur son enfance et... sur son exil en Californie !
"Ça a pris quand-même 18 ans"
L'artiste profite du documentaire et de la présence des caméras pour faire une mise au point sur les raisons de son exil aux Etats-Unis. Comme le rapporte Europe 1, Michel Polnareff dément avoir succombé à la tentation de l'exil fiscal et explique qu'il n'avait plus d'autre choix que de quitter le pays face à la somme que lui réclamait le fisc et qu'il était dans l'incapacité de régler.
"Le truc qui me gonfle grave, c'est cette histoire d'exil fiscal. Je suis parti de France, pas du tout parce que je trichais avec mes impôts et que je ne voulais pas les payer, mais tout à coup parce que je ne pouvais pas les payer. Ça a pris quand même 18 ans à l'administration des impôts de déclarer que je n'étais pas responsable d'avoir été escroqué", explique-t-il.
Parmi les proches de Michel Polnareff qui interviennent dans ce documentaire, de nombreuses personnalités comme Jean-Paul Gaultier, Pascal Obispo, Sébastien Tellier, Pascal Nègre, Patrick Juvet, Yves Duteil, Philippe Manoeuvre, Dani, Jean-Loup Dabadie mais aussi Jean-René Mariani, Fabien Lecoeuvre et Alain Hagege.
