Depuis hier, classe politique et médias s'agitent autour de la publication d'un sondage Harris Interactive commandé par Le Parisien/Aujourd'hui en France qui classe Marine Le Pen en tête des intentions de votes lors de la prochaine présidentielle. La présidente du Front National se placerait alors en tête au premier tour avec 23% des suffrages devant Nicolas Sarkozy et Martine Aubry (lire notre brève).
Logiquement, l'Elysée s'intéresse à ce sondage qui intervient à 14 mois de l'élection. Alors que certaines personnalités politiques s'interrogent sur la pertinence de cette enquête et l'absence par exemple de Dominique Strauss-Kahn, l'entourage de Nicolas Sarkozy y voit une autre explication.
Selon les informations de RTL, l'Elysée aurait donné pour consigne à ses porte-flingues de s'interroger sur la publication de ce sondage par Le Parisien le jour même où Le Journal du Dimanche sort une toute nouvelle formule. Selon le Château, ce coup de tonnerre politique serait alors un « coup de pub » du journal pour écraser la concurrence.
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