Serviettes en berne. Initialement prévu le 20 avril, mais remplacé en dernière minute par un concert caritatif visant à récolter des fonds suite à l'incendie qui a touché la cathédrale Notre-Dame de Paris, l'ultime numéro des "Années bonheur" sera diffusé ce soir. Il s'agira là de la dernière présence sur France 2 de Patrick Sébastien, après 23 ans passés sur le service public. L'animateur bénéficie ainsi de deux samedis consécutifs pour faire ses adieux puisque déjà, la semaine dernière, France 2 avait proposé le dernier numéro de l'autre marque phare de l'artiste : "Le plus grand cabaret du monde". L'occasion pour lui d'annoncer à ses téléspectateurs qu'il ne pourrait s'agir que d'adieux temporaires. "Je vous promets que je vais me battre pour qu'on revienne", avait-il lancé.
"Une page importante va se tourner pour la chaîne et son public"
Car initialement, si c'est avec cet ultime "Cabaret" que la Deux avait prévu les adieux forcés de Patrick Sébastien, en février dernier, c'est avec ce numéro des "Années bonheur" que l'animateur-producteur a fait ses adieux aux studios TV. Pour l'occasion, Patrick Sébastien recevra entre autres Gérard Lenorman, Serge Lama, Magic System, les Chevaliers du Fiel, Claudio Capéo, Gilbert Montagné, Dany Brillant, Collectif Métissé, Emile & Images ou encore Chico & la compagnie gitane. Dans un communiqué, France 2 évoque "une page importante va se tourner pour la chaîne et son public". "Les équipes de France 2 tiennent à saluer très chaleureusement Patrick Sébastien pour cette belle collaboration, les nombreux artistes qu'il a invités et révélés dans ces deux grandes émissions populaires, ainsi que ses équipes de production de MAGIC TV", écrit la chaîne.
Interrogé par puremedias.com en février dernier, Patrick Sébastien avait estimé son éviction du service public "chiante pour toutes (ses) équipes, (ses) danseurs, les musiciens...". "Je ressens de la frustration parce que je pense qu'on aurait pu continuer à faire quatre 'Cabarets' et quatre 'Années bonheur' par an. Ca n'aurait pas plomber le service public et il y a des gens qui aiment ça, comme nos bonnes audiences le prouvent. (...) Et il y a trois personnes qui ne veulent pas que cela continue... On ne peut rien y faire et c'est à l'image de ce qui se passe dans le pays", regrettait-il.
