Depuis l'annonce du départ de Geneviève de Fontenay de l'organisation de l'élection Miss France (groupe Endemol) et l'annonce de sa volonté d'organiser une cérémonie concurrente, les deux parties se livrent une guerre sans merci, y compris devant les Tribunaux.
Le 15 juin dernier, le Tribunal de commerce de Paris avait été très sévère avec Geneviève de Fontenay en l'enjoignant de stopper ses déclarations dénigrantes envers le concours d'Endemol et, surtout, en lui interdisant d'organiser une cérémonie concurrente. Le juge avait estimé que la dame aux chapeaux avait signé une clause de non-concurrence avec Endemol lui interdisant toute action de ce type. Geneviève de Fontenay conteste depuis toujours ce point. Selon elle, cette clause ne tient pas alors qu'Endemol serait responsable de la dégradation de l'image du concours. « Ils n'ont pas tenu leur part du contrat ! », expliquait-elle encore il y a quelques semaines.
Logiquement, Madame de Fontenay a donc fait appel. Si la Cour d'appel de Paris a maintenu l'obligation de ne plus dénigrer Endemol et le concours Miss France, elle a estimé hier que la clause de non concurrence était illicite, ouvrant la voie à l'organisation d'un concours « éventuellement concurrent de celui de Miss France », s'est félicité l'avocat de la dame aux chapeaux.
« Contrairement au Tribunal de commerce de Paris, la Cour d'appel a considéré que la clause de non concurrence était illicite », a admis Endemol. « Pour autant, cette clause demeure applicable à ce jour », estime le groupe. « Jusqu’à présent, les procédures diligentées étaient des procédures d’urgence et (Endemol va) engager immédiatement une procédure au fond pour faire reconnaître définitivement la validité de cette clause et interdire à Geneviève de Fontenay et à son comité d’organiser toute élection concurrente de l’élection Miss France », poursuit Endemol dans son communiqué.
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