Déjà de la tension. Hier soir, dans "BFM Story" sur BFMTV, Alain Marschall et Olivier Truchot ont échangé avec leur correspondant dans le Sud-Ouest, Jean-Wilfrid Forquès, qui a expliqué comment des manifestants du "convoi de la liberté" l'ont empêché de réaliser son duplex dans la journée de mercredi. Près de Perpignan, il est apparu à l'antenne devant un champ avec en bandeau à l'antenne : "Interdit de duplex par le convoi de la liberté".
"Elle nous a empêchés de faire notre travail"
"Nous avions prévu avec Emma Alonso, qui m'accompagnait en tant que JRI, d'être en direct à 13h30, avec un Gilet jaune et une retraitée, qui se plaint de ce pouvoir d'achat qui se rétrécit. L'autre personne devait évoquer le passe vaccinal", a présenté Jean-Wilfrid Forqués. Et de raconter : "Quelques secondes avant l'intervention en direct, un groupe d'hommes est apparu juste à proximité de nous. Une femme s'est mise devant l'objectif avec un carton. Elle nous a empêchés de faire notre travail".
Selon le journaliste, les manifestants les ont menacés s'ils prenaient l'antenne en direct. "Nous avons essayé évidemment de parlementer, de donner des arguments. Ca a été absolument impossible. Donc, nous avons dû stopper cette intervention, ce direct qui n'a jamais eu lieu", a poursuivi Jean-Wilfrid Forqués. Le correspondant a expliqué avoir discuté avec ce groupe d'hommes : "Ils nous ont fait quelques reproches, disant que la chaîne manquait d'objectivité, notamment dans le traitement de la crise du Covid, dans la mise en place du passe sanitaire ou dans la mise en place du passe vaccinal".
"Nous avons sécurisé notre position"
"Nous avons ensuite rediscuté, évoqué toutes ces thématiques avec eux. Nous avons tenté une nouvelle fois de faire des directs. C'était absolument impossible", s'est désolé le journaliste. Et d'indiquer : "Nous avons tout simplement choisi de sécuriser notre position, de partir et de ne pas assurer ce direct". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.