"TPMP" VS "Quotidien", épisode 350. Ce vendredi 5 avril, Jean-Michel Aphatie s'est exprimé sur son compte X (ex-Twitter) en réaction aux moqueries de Cyril Hanouna dans "TPMP". L'animateur star n'est en effet pas allé de main de morte pour se payer la tête de ses concurrents de "Quotidien". La veille, le talk-show de TMC était revenu sur le passage de Quentin Bataillon dans le programme de C8, une invitation qui fait polémique, alors même que le député Renaissance préside la commission d'enquête parlementaire sur l'attribution des fréquences TNT.
Une présence jugée "très surprenante" par Jean-Michel Aphatie dans sa chronique. "Quentin Bataillon vous avez été nul, mauvais, et d'une certaine manière, vous avez déshonoré l'Assemblée nationale", a-t-il notamment déclaré. Un passage relevé par l'animateur de C8 dans son émission, qui s'est alors moqué du journaliste : "C'est vrai qu'il a le seum, il est jaloux". puremedias.com vous propose de visionner la séquence dans la vidéo ci-dessus.
"Le mot est déjà parti, il remet son dentier"
Et au chroniqueur de "Quotidien" de répondre ce vendredi sur X, donc. "De Cyril Hanouna jeudi soir sur 'TPMP' à mon propos (je n'ai pas tout mis) : 'Les mots qui sortent de sa bouche, il ne les contrôle pas. Le mot est déjà parti, il remet son dentier.' Les chroniqueurs rient. Du même (c'est un court extrait) : 'Avant, il me lustrait les glaouis, j'étais obligé de lui donner une peau de chamois'. Les chroniqueurs rient. Pourquoi tolérer une telle vulgarité ? Comment des patrons, une direction, des responsables acceptent-ils une telle vulgarité ?", s'est-il interrogé.
"Est-ce un exemple pour les jeunes ? Pour la société ? Quelqu'un trouve ça drôle ? Cyril Hanouna peut-il tout dire ? N'importe comment ? Est-ce professionnel ? Ces textes sont-ils travaillés ? Ces mots sont-ils pensés ? Est-ce remarquable ? Est-ce minable ? Est-ce triste ? Ses collaborateurs supportent ? Ont-ils honte ? Ses chroniqueurs acceptent ? Lui font-ils parfois des remarques ? Quelqu'un avant lui depuis le début de ce siècle a-t-il prononcé avant lui à la télévision française le mot de 'glaouis' ? Est-il fier de l'avoir prononcé ? Considère-t-il cela comme un exploit ?", poursuit-il. "Si vous avez des réponses à ces questions, je les lirai. Si le monsieur qui dit 'glaouis' dans le poste me répond, me menace, m'apprend la vie, me fait la leçon, m'éparpille façon puzzle (Tontons flingueurs), me dissout dans la chaux vive, m'écartèle, m'envoie des sbires, je vous dirai. Si quelqu'un à C8, CNews, Europe1, 'Le JDD' m'appelle pour s'excuser, je vous dirai", conclut-il, faisant référence au groupe de médias de Vincent Bolloré .
De @Cyrilhanouna jeudi soir sur @TPMP mon propos (je n'ai pas tout mis) : " Les mots qui sortent de sa bouche, il ne les contrle pas. Le mot est dj parti, il remet son dentier. "
— jean-michel aphatie (@jmaphatie) April 5, 2024
Les chroniqueurs rient.
Du mme (c'est un court extrait) : " Avant, il me lustrait les... https://t.co/AVs8tRQAwm
Pourtant, dans sa chronique, Jean-Michel Aphatie s'est montré davantage critique envers le député, que contre le programme concurrent. "Tous les membres de la commission sont tenus par une espèce de devoir de réserve. Et ce devoir de réserve pour préserver la sérénité des travaux de la commission, son équité, et sa distance par rapport à tous les acteurs de la TNT. Et ce devoir de réserve s'applique singulièrement au président Quentin Bataillon qui est le garant de l'indépendance de la commission, et d'une certaine manière, n'ayons pas peur des mots, de la dignité de l'Assemblée nationale", a-t-il déclaré dans l'émission. "D'où l'immense surprise de le voir sur 'TPMP' sur la chaîne C8, animé par Cyril Hanouna", a-t-il ajouté. "Cyril Hanouna a fait un cadeau au président qui l'a auditionné. On peut dire que c'est du jamais vu et on pourrait dire aussi que c'est n'importe quoi. Mais ce qu'il y avait de très fort hier soir, c'est la bromance qui s'est nouée entre Cyril Hanouna et Quentin Bataillon. Moi ça m'a ému. Regardez bien le sourire de Cyril Hanouna. Et les yeux de Quentin Bataillon. C'était beau", a-t-il ironisé.
