RMC Découverte repasse en mode survie. Ce soir à 20h55, la chaîne du groupe Altice lancera la saison 2 de "Retour à l'instinct primaire". Cette adaptation française du format américain "Naked and Afraid" est produite par 909 Productions. Deux épisodes seront diffusés chaque semaine, le samedi soir et non plus le mercredi comme cela avait été le cas en saison 1. Une case qui avait pourtant souri à cette série documentaire, suivie en moyenne par 512.000 téléspectateurs, soit 2,4% du public, en progression de 38% par rapport à la moyenne de la case du mercredi soir. Mais la chaîne souhaite désormais placer son prime time du samedi sous le signe de l'aventure, là où le mercredi est dédié au patrimoine.
Des conditions plus extrêmes
Le principe de "Retour à l'instinct primaire" reste le même, à savoir placer un binôme constitué par un homme et une femme, dépouillé de tout vêtement (les parties intimes sont floutées) en situation de survie pour une durée maximum de trois semaines. Dans les faits, sur les 24 candidats de cette saison, tous ne sont pas allés jusqu'au bout de l'expérience avec davantage d'abandons qu'en 2018, parfois simplement au bout de 48 heures. La faute sans doute à des conditions plus extrêmes qu'en saison 1.
"Il a fait très froid sur les trois continents où nous avons tourné, a relaté Caroline Dijoud, directrice des programmes de 909 Productions, lors de la présentation à la presse. Nous n'avons pas pu l'anticiper. Cela a été un vrai calvaire pour les participants". L'abandon d'un des volontaires n'empêche cependant pas son binôme de poursuivre l'aventure qui s'est déroulée cette année aux Philippines, en Afrique du Sud et dans les Balkans.
Livrés à eux-mêmes, avec une équipe de tournage réduite ayant pour consigne de n'intervenir qu'en cas d'urgence et une caméra pour pouvoir se filmer, les participants n'ont à leur disposition qu'un élément de survie chacun, remis en début d'aventure par la production. Dans le premier épisode de cette nouvelle saison, qui s'est déroulé dans "la savane aride d'Afrique du Sud", Kim, 27 ans et Vincent, 31 ans, ont par exemple eu droit à une casserole et à une hache auxquelles Sebastian Pot, l'expert en survie du programme, a jugé nécessaire d'ajouter une pierre à feu.
Un indice de survie
Si les participants ont pour point commun d'être sportifs, un protocole strict a de nouveau été mis en place par la production pour s'assurer de leur capacité de résistance, avec en point d'orgue la détermination d'un IDS - indice de survie - qui doit être compris entre 5 et 6 sur une échelle de 10, en fonction du biotope. Parmi les candidats qui devraient marquer cette saison : Kim, ingénieur de profession, a voulu tenter l'expérience malgré son handicap, une agénésie (malformation) de la main gauche. Il faudra aussi compter avec le doyen, Gérard, 69 ans, mais avec un indice de survie honorable de 6,8 sur 10.
Outre les nouvelles destinations retenues pour la survie et les conditions climatiques particulières, l'autre nouveauté de cette saison sera la diffusion d'un documentaire de 52 minutes intitulé "Retour à la civilisation", qui suivra pour la première fois les participants à l'issue de leur aventure.