Paris, son architecture, son patrimoine et sa vie sauvage. Ce soir, à 21h, M6 proposera à ses téléspectateurs de partir à la rencontre de l'insoupçonnée et pourtant riche faune parisienne qui peuple "La plus belle ville du monde". Narré par Audrey Fleurot ("Un village français"), ce documentaire de Frédéric Fougea ("Il danse pour ses Cormorans", "Homo Sapiens") s'inscrit dans la droite lignée du "Plus beau pays du monde", que le réalisateur avait proposé avec succès sur France 2 en 2013.
Paris ou la vie sauvage
Proposé à la manière d'un conte, "La plus belle ville du monde" se propose de narrer les histoires secrètes de nombreuses espèces méconnues qui vivent à Paris. L'occasion de suivre par exemple l'histoire d'amour entre deux papillons à Montmartre, le tumultueux périple des ragondins dans le canal de l'Ourcq, les minutieuses chasses du faucon pèlerin depuis la Tour Eiffel ou encore le combat pour leur survie des renards de la Petite Ceinture (ancienne ligne de chemin de fer intra-muros, ndlr).
Derrière ces histoires, le documentaire de Frédéric Fougeat entend faire l'éloge de ce retour de la nature en ville. Des essaims d'abeilles qui prospèrent sur le toit de l'Opéra Garnier aux différentes espèces d'oies qui peuplent les parcs parisiens, il apparaît que la vie sauvage de la capitale est beaucoup plus riche qu'il n'y parait. À la faveur d'une récente recomposition de son paysage urbain, de plus en plus végétalisé, Paris abrite désormais plus de 3.000 espèces animales et végétales différentes, selon les chercheurs du Museum National d'Histoire Naturelle qui ont collaboré au documentaire. Il est néanmoins regrettable que le documentaire ne s'épanche pas sur la politique de contrôle de la faune opérée par la ville de Paris, certaines espèces mises en scène dans le documentaire (notamment le ragondin) étant considérées comme des nuisibles.
Pour magnifier son film de somptueuses images de la Ville Lumière, Frédéric Fougea, le réalisateur, a notamment fait appel à des techniques de prises aériennes via l'utilisation de drones et d'ULM. Si les histoires des animaux - qui sont des "animaux acteurs", ndlr - sont captivantes, notamment grâce à la narration envoûtante d'Audrey Fleurot - les images du documentaire, impressionnantes, permettent de se rappeler pourquoi Paris, nouvel écrin pour la vie sauvage, est communément considérée comme la "plus belle ville du monde". puremedias.com vous propose de découvrir la bande-annonce de ce documentaire.
