L'humour n'était pas le seul invité aux César... La politique aussi ! Hier soir, Canal+ retransmettait - en clair et en léger différé - la 43e cérémonie des César, cérémonie de récompenses la plus prestigieuse du cinéma français. Au cours de cette soirée animée depuis la salle Pleyel par Manu Payet et suivie par plus de 2 millions de personnes, les films "120 battements par minute" et "Au revoir là-haut" se sont, sans surprise, imposés comme les coups de coeur des votants de l'Académie des César.
Comme chaque année, quelques personnalités politiques étaient présentes dans la salle. C'était évidemment le cas de Françoise Nyssen en sa qualité de ministre de la Culture mais aussi de Marlène Schiappa, secrétaire d'État à l'égalité entre les femmes et les hommes, alors que la cérémonie était placée sous le signe de la lutte contre les violences faites aux femmes. Côté local, Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, et Anne Hidalgo, maire de Paris, étaient également présentes.
Anne Hidalgo répond avec le sourire
La présence des deux élues franciliennes dans la salle parisienne n'est pas passée inaperçue. Dans son discours introductif, Manu Payet n'a pas manqué de saluer les deux femmes. Et si l'évocation du nom de Valérie Pécresse a été suivi d'un silence, celui d'Anne Hidalgo a généré des applaudissements... et des huées. "Ça fait du bien de se faire applaudir un peu... J'imagine que ça fait un petit break du taff !" a lancé le maître de cérémonie à l'édile parisienne alors que celle-ci accumule actuellement les déconvenues.
Si Manu Payet n'a pas évoqué les sifflets à l'encontre de la maire de Paris, il n'a pas manqué de tacler gentiment l'édile plus tard dans la soirée. "Un peu plus de deux heures de cérémonie... Certains dans la salle commencent à avoir les jambes lourdes... D'autres ressentent des fourmis. Mon conseil, c'est que vous alliez voir directement Madame Hidalgo pour ce qui tout est problème de circulation !" a-t-il lâché, faisant ainsi sourire la maire de Paris. puremedias.com vous propose de revoir le discours d'introduction de Manu Payet (sifflets à 5"30).
