Le marathon médiatique du porte-parole du gouvernement. Dans sa chronique de ce mardi sur France Inter, Charline Vanhoenacker s'est payé Christophe Castaner, se moquant de ses nombreuses prises de parole à la télévision et à la radio. Depuis l'élection d'Emmanuel Macron en mai dernier, le lieutenant du mouvement En Marche est l'homme politique de la majorité le plus présent dans les médias. Pour ce faire, elle s'est imaginé son emploi du temps sur une journée.
"Il croise Raquel Garrido" à RMC, LCI et TF1
"6h30, Christophe est réveillé par lui-même. La radio s'enclenche avec la rediffusion de son interview de la veille. Sa femme dans un demi-sommeil se demande 'Pourquoi au lieu de me proposer un café, il me propose une augmentation de la CSG ?'", a débuté l'humoriste, ajoutant : "La journée démarre à 8h chez Jean-Jacques Bourdin pour expliquer l'exonération de la taxe sur les yachts. Elle s'achèvera à 20h sur franceinfo pour expliquer qu'il renonce à l'exonération de la taxe sur les yachts."
La chroniqueuse a poursuivi en détails sur la journée surchargée du porte-parole du gouvernement : "7h55, il arrive à RMC où il croise Raquel Garrido, qui vient d'enregistrer une émission. 7h57, SMS de Gérard Collomb : 'N'oublie pas de dire que le glyphosate, c'est terminé'. 9h, un message de Macron : 'Mais bordel, qu'est-ce que t'as foutu avec le glyphosate ?'". "10h, Castaner arrive à LCI. Il croise Raquel Garrido, qui vient d'enregistrer une émission", s'est amusée de nouveau la Belge, avant de préciser qu'il la croise encore à TF1 à 12h45.
"Il a enregistré plus d'émissions que Francis Huster"
"C'est déjà l'heure du déjeuner avec deux journalistes. Car être En Marche, c'est pouvoir donner une interview à 'L'Express', et en même temps, répondre aux questions de 'Paris Match'", s'est moquée Charline Vanhoenacker, racontant qu'il s'est trompé de plats lors de sa commande : "Il ne sait plus ce qu'il dit. En une journée, il a enregistré plus d'émissions que Francis Huster quand il était en promo". puremedias.com vous propose d'écouter la chronique diffusée ce matin sur France Inter.
