
Une scène qui fait beaucoup parler. Samedi 5 juillet, François Gapihan était aux manettes d’une nouvelle édition de “News Box” sur BFMTV. Il était exactement 18h47 quand il a expliqué aux téléspectateurs : “Soyez les bienvenus, si vous nous rejoignez dans “News Box”. Trois, voire quatre gros incendies de végétation sont donc en cours en ce début de soirée dans le sud de la France. Deux dans l'Aude, un dans l'Hérault, un dans les Bouches-du-Rhône”.
Sur l’antenne de la chaîne d’information en continu rachetée en 2024 par Rodolphe Saadé, le présentateur a poursuivi : “Bonsoir Marine Mulcey. Vous êtes vous pour BFMTV sur la route en direction de Narbonne. Narbonne étant dans l'Aude, mais vous, vous êtes encore dans l'Hérault à quelques kilomètres de l'Aude. L’A9 est coupée dans les deux sens en raison de ce gros incendie de végétation”.
En duplex, Marine Mulcey apparaît arrosée, tandis que des gouttes d’eau sont également visibles sur l’objectif de la caméra. L’envoyée spéciale explique : “Bonjour, je suis désolée. En fait, il y a un Canadair qui vient de passer pour tout vous dire. Donc, on a pris l'eau. Oui, effectivement, le feu est très intense ici. Vous le voyez avec ces immenses panaches de fumée. Il y a déjà 100 hectares qui sont partis en fumée. Les pompiers qui disent avoir des difficultés…”.
Puis, un camion de pompier débarque à proximité de la journaliste qui est interrompue pendant son direct. “Qui c’est qui vous a laissé entrer ?”, demande en criant un pompier, à l’évidence en colère. Avant de surenchérir : “Allez au rond-point là-bas, de suite !”. Face à ces images, François Gapihan a mis fin au duplex en déclarant : “On va retrouver notre reporter un petit peu plus tard quand la situation sera réglée”.
Ce dimanche 6 juillet, BFMTV, qui fait face actuellement à une vague de départs inédite comme celui de Benjamin Duhamel ou Ashley Chevalier, a souhaité réagir avec un communiqué de presse intitulé “Couverture par une équipe BFMTV d’un incendie dans l’Hérault : aucune règle de sécurité enfreinte”. On peut y lire : “A la suite de la mise en cause du travail de BFMTV dans la couverture de l’incendie survenu dans l’Hérault hier, la chaîne tient à affirmer fermement qu’à aucun moment, son équipe de journalistes n’a enfreint les règles de sécurité. Nos deux reporters sont restés à proximité du SDIS 34 derrière une barrière présente sur les lieux, à 10 kilomètres de Fabrègues. Ils travaillaient au vu et au su de tous, comme d’autres confrères, sans jamais avoir été inquiétés avant l’incident et sans jamais non plus avoir reçu la moindre consigne de quitter les lieux”.
Le communiqué de presse ne manque pas de préciser : “BFMTV rappelle que la sécurité de ses journalistes est une priorité absolue sur le terrain et qu’ils travaillent en étroite collaboration avec les pompiers en pareille situation. La direction de la chaîne dénonce par ailleurs le harcèlement dont fait l’objet son équipe sur les réseaux sociaux et leur apporte tout son soutien. Leur présence sur le terrain avait pour seul but d’informer les téléspectateurs. En aucun cas de gêner les opérations des services d’incendies et de secours qui font un travail remarquable au quotidien”.
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