Jean-Jacques Bourdin très remonté. Ce matin sur RMC, le journaliste a eu un échange très tendu avec la députée socialiste Clotilde Valter. Cette dernière vient de remettre un rapport de 450 pages sur les tarifs du gaz et de l'électricité en France. Parmi les nombreux points abordés, celui des tarifs préférentiels dont bénéficient les agents et retraités d'EDF mais aussi de GDF. D'après Le Parisien, les députés envisageraient de plafonner la consommation des foyers avantagés.
Ce matin, Jean-Jacques Bourdin a voulu aborder cette question précise avec la députée. Cette dernière n'a pas voulu lui répondre précisément sur ce point, expliquant que son rapport ne contenait pas une telle propositio, dénonçant la volonté du journaliste de RMC de faire le buzz. Une remarque qui a eu le don d'agacer Jean-Jacques Bourdin. "Mais ce n'est pas pour faire le buzz ! C'est pour avoir l'honnêteté de dire les choses !", a-t-il lancé à la députée en haussant la voix.
"J'avais vu de la langue de bois mais là..."
Le journaliste a ensuite de nouveau demandé à la députée si son rapport préconisait "oui ou non" de "plafonner les avantages tarifaires des agents et retraités EDF". "Vous avez des méthodes qui ne sont pas convenables. Ce n'est pas dans les propositions du rapport", a rétorqué Clotilde Valter. "On est à huit jours des élections évidemment", a alors raillé Jean-Jacques Bourdin, très agacé. "J'ai fait un rapport et vous ne m'interrogez pas sur le coeur du rapport (...) Vous avez choisi de parler de trois paragraphes sur lesquels il vous amuse de faire le buzz" a attaqué à son tour la députée.
Après quelques minutes d'un dialogue de sourd, Jean-Jacques Bourdin a fini par lâcher : "Vous savez quel est le problème ? Quand les politiques ne répondent pas aux questions, c'est la raison pour laquelle les politiques sont de moins en moins écoutés par les citoyens". Avant de mettre fin à l'entretien téléphonique en taclant : "J'avais vu de la langue de bois mais là je viens de battre tous les records". puremedias.com vous propose de réécouter cette passe d'armes.
