Samir Nasri se souviendra sans doute de sa participation à l'Euro 2012, qui se déroulait en Ukraine du 8 juin au 1er juillet. Milieu offensif de Manchester City, sélectionné par Laurent Blanc en équipe de France, le joueur n'a cessé de se faire remarquer pendant la compétition sportive. Après avoir lancé un "Ferme ta gueule !" à un journaliste du quotidien L'Equipe, Samir Nasri avait insulté quelques jours plus tard un journaliste de l'AFP : "Va te faire enculer, va n*quer ta mère, sale fils de p*te", avait-il déclaré, conduisant la Fédération française de football à rappeler son joueur à l'ordre.
Alors que la fédération envisageait de suspendre Samir Nasri pendant deux ans, le footballeur a finalement écopé d'une suspension de trois matchs ferme en équipe de France. La commission de discipline de la fédération avait également sanctionné trois autres joueurs de l'équipe de France : Jérémy Ménez, suspendu pour un match après avoir rembarré son capitaine Lloris et insulté l'arbitre du match entre l'Espagne et la France, ainsi que Hatem Ben Arfa et Yann M'Vila, simplement rappelés à l'ordre après leur comportement déplacé à l'égard de Laurent Blanc.
Après la sentence de la commission de discipline de la FFF, le comité exécutif s'est prononcé ce matin sur les primes normalement allouées aux joueurs participant à l'Euro, et a décidé de priver les quatre joueurs de leur prime de résultat ainsi que de leur droit à l'image, rapporte l'AFP. Alors qu'une prime de 100.000 euros était initialement prévue en cas de qualification des Bleus en quarts de finale, la fédération a également décidé de réduire cette prime de 25% pour le reste de l'équipe. Les joueurs non sanctionnés toucheront par ailleurs leur droit à l'image, annonce la Fédération dans un communiqué. "Les sommes non versées seront redistribuées à 60% vers le football amateur et à 40% vers la Fondation du football", a précisé la FFF.
