Un retour remarqué. Deux mois après sa précédente chronique sur France Inter, Jonathan Lambert a fait son come-back ce lundi dans la matinale présentée par Nicolas Demorand et Léa Salamé. Le comique a décidé de dédier son billet au projet d'Eric Zemmour de privatiser Radio France. L'ex-comique d'"On n'est pas couché" s'est ainsi imaginé travailler sous une présidence Zemmour, sur une France Inter privée vivant désormais de la diffusion de nombreuses publicités, très orientées politiquement.
"Ce qui signifierait que la radio ne serait financée que par les annonceurs et qu'en plein milieu de programmes...", a-t-il commenté, avant d'être interrompu par le lancement d'une publicité pour... le "doudou Pétain". "Une peluche moelleuse et rassurante à l'effigie du maréchal. Sa moustache est en laine et elle est entièrement fabriquée en France", a déclaré une voix off.
"Vous avez remarqué les traces d'immigrés dans mon jardin ?"
"Voilà donc à quoi ressemblerait la matinale. La publicité prendrait les pleins pouvoirs à coups de réclames intempestives vantant des produits identitaires. Le 'doudou Pétain'. Barbie Jeanne d'Arc. Et nous ne pourrions même plus prendre le temps de...", a poursuivi Jonathan Lambert. Et d'être cette fois coupé par une publicité pour les fils barbelés : "Vous avez remarqué les traces d'immigrés dans mon jardin ? J'ai beau tondre la pelouse, elles restent incrustées dans la terre. Ca doit être encore des sans-papiers", a alors déclaré une voix-off publicitaire.
Un peu plus tard, l'ex-chroniqueur de Laurent Ruquier a de nouveau été arrêté par une page de réclame, dédiée alors au stage "La bonne épouse de France". "C'est deux mois de formation entièrement pris en charge par l'Etat pour que ta femme retrouver le goût des tâches ménagères. Hmmm, la bonne odeur du liquide vaisselle ! Hmmm, le doux son de l'aspirateur ! Allez femme, au travail !", a poursuivi la voix off. "J'ai déjà envie d'aller faire la vaisselle, moi", a blagué Léa Salamé en réaction. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.
