Une Rolex, une Ferrari ou un stylo Bic, objets de toutes les convoitises selon Jacques Séguéla. En 2007, le communicant défrayait la chronique après sa fameuse phrase, "Si à 50 ans on a pas une Rolex on a quand même raté sa vie !", lancée sur le plateau de France 2 pour défendre Nicolas Sarkozy, a qui l'on reprochait une image trop bling-bling.
Depuis, Jacques Séguéla a déjà exprimé des regrets à plusieurs reprises, évoquant "une connerie". Un ressenti confirmé aujourd'hui dans la nouvelle émission "Retour vers le passé" de BFMTV, allant jusqu'à affirmer qu'il s'agissait même de "la plus grosse connerie" de sa vie. Mais alors que les regrets auraient pu s'arrêter là, Jacques Séguéla a tenu à se justifier en invoquant le droit de tout un chacun de rêver. Une intention louable qui l'a cependant conduit à tenir des propos tout aussi étonnants...
Des clochards et des Rolex
"Je l'ai d'ailleurs dit le soir même sur Canal+, c'est la plus grande connerie de ma vie et je me suis flanqué une gifle. Oui, c'était une connerie. Je ne regrette pas de l'avoir dit mais ce n'est pas ce que je voulais dire", a rappelé Jacques Séguéla à Julien Mielcarek avant d'étayer son propos d'une façon pour le moins curieuse. "Ça voulait dire que la vie est un rêve, qu'il faut rêver de tout. La Rolex est un symbole comme un autre et j'aurais pu dire une Ferrari, un stylo Bic, peu importe, un objet culte dont on a envie. Il n'y a pas de raison de dire aux gens 'Vous êtes condamnés à ne jamais vous faire le plaisir de votre vie'", a-t-il expliqué.
Même s'il n'est pas évident que les gens rêvent d'un stylo Bic comme ils rêvent d'une Ferrari, le publicitaire défendait là le droit de rêver. Soit. Malheureusement, lancé dans une diatribe contre le système, le publicitaire est finalement vite retombé dans ses travers, sortant une phrase toute aussi déconnectée de la réalité que celle qu'il était venu expliquer six ans après les faits. "On a quand même le droit, même si on est clochard, on peut arriver à mettre de côté 1.500 euros ! On a le droit de rêver nom de Dieu !", a-t-il osé lancer au journaliste... puremedias.com vous propose de visionner cette séquence, diffusée sur BFMTV.