Jean-François Copé : la petite phrase qui a mis le feu au gouvernement

Règlements de comptes en série au gouvernement. Après la défaite de l'UMP aux élections cantonales, on perd son calme dans les rangs de la majorité, chacun cherchant à désigner des responsables.

Et certains voient dans la monté du FN et l'abstention record une cause bien identifiée : le débat sur l'immigration lancée en 2010 par Eric Besson et, plus récemment, la volonté de Nicolas Sarkozy de lancer un nouveau débat national sur l'islam. Même François Baroin, porte-parole du gouvernement, a pris ses distances hier avec cette volonté présidentielle : « Je crois qu'il faut mettre un terme à tous ces débats ». Une position partagée par François Fillon, premier ministre du gouvernement, qui l'a réaffirmée une nouvelle fois hier matin au micro de RTL.

Une "posture"

Mais hier soir, sur le plateau du Grand Journal de Canal +, Jean-François Copé, secrétaire général l'UMP, a taclé le chef du gouvernement, dénonçant « une posture » et lui reprochant de « ne pas jouer collectif ». Une attaque tellement inhabituelle qu'elle a surpris tous les chroniqueurs présents en plateau. Une dépêche AFP plus tard, sa petite phrase assassine sera même reprise dans le journal de 20 heures de David Pujadas. Depuis cette sortie de Jean-François Copé, la majorité se déchire encore un peu plus. Le député UMP Etienne Pinte demande sa démission, Laurent Wauquiez l'appelle « à garder son sang froid ». Voici un extrait de son interview hier soir, vous pouvez retrouvez l'intégralité de l'émission sur Canaplus.fr