La guerre est déclarée entre "Quotidien" et Nicolas Dupont-Aignan. Lors du meeting de rentrée de Debout la France dimanche dernier, un membre du parti a annoncé devant les militants que les journalistes de TMC avaient été refusés à l'entrée du rassemblement. "On me dit que les journalistes du 'Quotidien' de Yann Barthès ont été refoulés à l'accueil. Les journalistes... Les propagandistes... Alors, on va nous dire la liberté de la presse. Est-ce que vous voulez qu'on fasse entrer les journalistes ?", a demandé le speaker, avant que le public ne crie "Non !"
"Ce que raconte le porte-parole est du bidonnage"
Ce lundi, dans "Quotidien", Azzedine Ahmed-Chaouch, chargé de suivre la rentrée de Nicolas Dupont-Aignan, a raconté qu'il n'avait pas pu être refoulé du meeting, puisqu'il n'y était pas présent. "A cette heure-là, je regardais 'Téléfoot'. C'est dimanche matin. Faut pas déconner", a ironisé le journaliste, avant de lancer : "Ce que raconte le porte-parole de Debout la France est du bidonnage."
Le reporter politique a expliqué sa version des faits : "Vendredi, deux jours avant, on contacte la com' du parti. Ils nous demandent d'envoyer nos noms, nous étions trois. On n'a pas eu de nouvelles. Vendredi, à 18h54, on relance par texto". Azzedine Ahmed-Chaouch a ajouté qu'il avait "fallu attendre le lendemain, à 9h46" pour recevoir une réponse : "Bonjour, malheureusement, ce ne sera pas possible."
"Le mot 'propagande', Dupont-Aignan aime bien"
"Donc, on n'y était pas. On ne s'est pas déplacé. On n'était pas sur le trottoir. Mais on a quand même pu débriefer le discours de Nicolas Dupont-Aignan. Son porte-parole nous qualifiait de 'propagandiste'. C'est vrai que le mot 'propagande', Dupont-Aignan, il aime bien", a lâché le journaliste, avant de montrer des images du meeting de l'ancien candidat à la présidentielle. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.
