Le journal s'est éteint ce mercredi. Aujourd'hui, le quotidien "L'Echo" a sorti son dernier numéro après 75 ans d'existence. Créé en 1943 pendant l'Occupation, il était présent dans cinq départements : la Haute-Vienne, la Corrèze, la Dordogne, l'Indre et la Creuse. Le journal connaissait depuis plusieurs années des difficultés financières et avait été placé en redressement judiciaire en novembre 2012.
"Asphyxié économiquement"
Dans son dernier numéro ce mercredi, "L'Echo" a profité de sa dernière Une pour faire ses adieux à ses lecteurs : "Asphyxié économiquement, votre journal n'aura pas survécu à la crise de la presse. A vous, fidèles lecteurs et amis, nous donnons un ultime rendez-vous aujourd'hui à 17h devant le tribunal de commerce Limoges pour un au-revoir fraternel". Dans un tweet, un journaliste de la rédaction Jacques Grare a publié une photographie des salariés du quotidien réunis autour de la rotative pour assister à la dernière parution du journal : "Une grande tristesse accompagne ce tirage."
Dans un édito, le président de l'association des abonnés de "L'Echo", Frédéric Sénamaud, a également évoqué les difficultés qui ont poussé la direction à cesser la publication du quotidien. "Notre journal n'avait malheureusement plus assez de lecteurs, plus assez de publicités, plus assez d'annonces légales pour garantir la prochaine paie des 42 salariés de 'L'Echo' et assurer sa propre pérennité", a-t-il écrit. Il a expliqué réfléchir avec des partenaires à un "autre moyen d'expression qui peut relayer plus et mieux le mouvement social".
La mort d'un journal...C'est la une #PQRmonamour la plus triste pic.twitter.com/e7bMlLCCO9
— (@a2linefrancois) November 6, 2019
La rdaction de #lecho #Limoges runie autour de la rotative pour assister la dernire parution du journal. Une grande tritesse accompagne ce tirage. pic.twitter.com/M42migPthD
— Jacques Grare (@JacquesGrare) November 5, 2019