Le rappeur Orelsan, qui était poursuivi pour "provocation au crime" par le mouvement féministe Ni Putes ni soumises pour sa chanson "Sale Pute", a été relaxé mardi par le Tribunal correctionnel de Paris. Le chanteur avait défendu sa liberté d'expression tandis que l'association avait décrit ce titre comme un "appel à la haine".
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L'affaire avait pris des proportions importantes et le rappeur de 29 ans avait même dû annuler sa participation à plusieurs festivals. Au mois de mai dernier, le jeune homme, récompensé aux dernières Victoires de la Musique, avait défendu sa liberté de création face à la présidente de l'association, Asma Guérifi, qui définissait la chanson comme "un appel à la haine". La raison ? Des propos jugés violents voire menaçants : "Je vais te mettre en cloque (sale pute) et t'avorter à l'Opinel". Des accusations niées par le chanteur, expliquant que sa chanson ne contenait "aucune provocation ou aucune incitation" à agresser les femmes.
"On se trompe d'ennemi"
Cette affirmation n'est pas partagée par le mouvement féministe. L'avocate de l'association, Me Samia Megouche, a rappelé qu'"une femme (mourrait) tous les trois jours sous les coups de son compagnon et ça, ce n'est pas fictif". La procureur a pourtant décidé de plaider la relaxe du chanteur, expliquant que l'association se "trompait d'ennemi" : les femmes battues ne sont "pas victimes des propos d'un chanteur qui s'exprime dans le cadre de sa liberté d'expression artistique", avait-elle expliqué.