Premier à se dérouler loin des zones de combat, ce nouvel épisode prend parfois quelques airs de JAG, mais sous ses airs plus légers, il va marquer les protagonistes et tout changer pour la suite.
Pour la première fois depuis le début de la saison, l’épisode se déroule entièrement loin des zones de combat. Arrivés à Melbourne, en Australie, pour une permission, la première division a décidé d’en profiter un max. Si les enjeux sont évidemment moins stressants que lors des combats (« oh mon dieu, tu as volé la jeep du caporal » peine à rivaliser avec « si je bouge, je meurs » en terme d’intensité), l’ensemble reste bon, même si certaines scènes ressemblent plus à un épisode de JAG que de Band of Brothers. Danger, coulée de spoilers !
Le revers de la médaille
Etonnant de voir comment vouloir faire plaisir ne suffit parfois pas. Arrivés à Melbourne, les soldats sont vite lassés des fanfares qui les accueillent, des femmes qui brandissent des drapeaux, et des enfants qui leurs demandent combien ils ont tué de Japonais. La guerre a laissé ses traces. Malgré tout, ce petit coin de lumière au milieu de leur enfer a tout pour qu’ils puissent en profiter. A peine arrivés au stade où ils sont hébergés, ils prennent donc la tangente pour s’abreuver de bières et siffler les filles.
Si le réveil est difficile, il l’est encore plus pour John Basilone. Comme promis par ses supérieurs, il se voit remettre la médaille d’honneur. Un honneur face auquel il doit être exemplaire. Lors d’une cérémonie stricte, il reçoit la précieuse médaille, avant d’en découvrir le revers : il doit rentrer aux USA et profiter de son aura de héros pour vendre des bons de guerre et financer les troupes. Il embarquera dans un avion, loin des cris et des obus.
Leckie in love
Leckie, lui, est loin de ces considérations. Dès son arrivée dans les rues de Melbourne, il drague une jolie jeune fille, avant de se retrouver, le lendemain, invité par sa famille. Et de dormir chez eux. Très vite adopté par la mama et le patriarche de cette famille grecque typique, il prend rapidement une place importante. Il est le fils que la mère a toujours voulu avoir. L’amant, aussi, évidemment, de la fille.
Pour Leckie, c’est une nouvelle famille, alors qu’on découvre les véritables motivations de son engagement : partir dans le Pacifique était sa façon de fuir une autre guerre, toute aussi terrible, celle qui faisait rage dans sa famille et « menaçait sa santé mentale ». En repassant au camp, il se fait embarquer, avec Basilone, dans un entraînement imprévu. Lâché trois jours dans la campagne de Melbourne, il revient fatigué mais heureux, espérant retrouver sa dulcinée. Malheureusement, elle est tombée amoureuse. Trop. Et c’est pour ça qu’elle le plaque.
La fin d’une amitié
Leckie a du mal à comprendre. La jeune fille lui explique son choix. L’attendre serait dur pour elle, mais encore plus pour sa mère, qui a retrouvé en lui le fils qu’elle voulait, trop pour sa famille qui imagine déjà le mariage. Et s’il ne revenait pas… Le cœur brisé, Leckie repart donc vers les camps, n’oubliant pas une petite halte au pub. Lorsqu’il rentre, ivre mort, il est obligé de remplacer, pendant quelques minutes, un autre soldat pendant son tour de garde. Quelques minutes de trop. La colère mêlée à l’alcool lui font faire des choses qu’il regrettera, en l’occurrence insulter et menacer un officier. Il est « muté aux renseignements », en clair, viré.
Lorsque le bateau repart pour le Pacifique, avec seulement Sydney Phillips à son bord et quelques autres camarades (dont les aventures auront été soit minimes, soit ennuyeuses), c’est une toute autre équipe qui repart au combat. La bande de soldats que l’on suivait depuis trois épisodes n’existe déjà plus.
