En juin 2010, Radio France a licencié Stéphane Guillon, son salarié en charge d'une chronique humoristique durant la matinale de France Inter. L'humoriste avait alors attaqué le groupe radiophonique public, estimant que ce licenciement était abusif.
Le Conseil des prud'hommes de Paris a donné raison à Stéphane Guillon en condamant Radio France à verser 150..000 euros d'indemnités pour licenciement injustifié, « sans causes réelles et sérieuses », révèle lemonde.fr. « Stéphane Guillon obtient également 41..981,70 euros d'indemnités de licenciement ; 11..581,16 euros pour le préavis de licenciement ; 5..790,58 euros d'indemnités de requalification ; 1..158,11 euros pour les congés payés et 1..500 euros pour ses frais de justice. En tout, le licenciement de l'humoriste pourrait donc coûter la coquette somme de 212..011,55 euros à Radio France », précisent nos confrères.
Jean-Luc Hees, le patron de Radio France, avait justifié sa décision par les débordements de son salarié sur l'antenne de France Inter : « J'ai essayé de lui expliquer ce qu'était le sens de l'honneur. Il ne m'a pas compris et m'a répondu que je n'avais pas de sens de l'humour. Ca ne me convient pas. J'ai une responsabilité, je l'assumerai quelque soit ce que pensent les gens des conditions de ma nomination ». En effet, de nombreux observateurs ont indiqué que ce licenciement était l'oeuvre de Nicolas Sarkozy : peu friand des chroniques de Stéphane Guillon, il aurait exigé son renvoi lorsqu'il a nommé Jean-Luc Hees à la tête de Radio France au printemps 2009.
Rappelons enfin que Nicolas Sarkozy a lui même changé le mode de nomination des dirigeants de France Télévisions et Radio France. Alors qu'il s'agissait auparavant de l'une des missions du CSA, c'est le Président de la République qui nomme dorénavant les PDG des entreprises audiovisuelles publiques.
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