Résumé détaillé du deuxième épisode.
Ce n'est pas pour rien que deux équipes abandonnent au cours de cette deuxième étape de Pékin Express, la route du bout du monde. Respirez un bon coup, personne n'abandonne totalement, mais une épreuve a raison de deux tandems. Il faut dire que, selon Stéphane Rotenberg, les pauvres candidats doivent faire face à l'épreuve la plus dure de l'histoire de l'histoire de Pékin Express. Rien que ça. Au programme de cette étape, trois jours de parcours, 450 kilomètres jusqu'à la ville de Cuenca. Ah oui, et l'ascension d'un volcan de 6..300 mètres. Une broutille !
« T'es mou, tu m'énerves »
Et le plus terrible dans cette histoire, c'est que l'ascension de ce volcan, qui répond au doux nom de Chimborazo, n'est qu'une des étapes avant d'arriver à l'épreuve d'immunité, qui est bien pâle en comparaison. Sur le marché de Riobamba, les deux équipes arrivées les premières doivent piler de la glace et acheter des fruits pour concocter des jus de fruits et tenter de convaincre les habitants de la ville. Entre ça et l'ascension d'un volcan, j'aurais plutôt eu tendance à récompenser les plus méritants, plutôt que les meilleurs juteurs, mais bon.
Nos équipes partent donc en auto-stop pour atteindre le volcan, où elles retrouveront Baltazar, le dernier coupeur de glace du pays, qui officie à 4..500 mètres sur l'un des versants du volcan. Si le Jean-Pierre Pernaut local ne lui a pas encore consacré de sujet dans son JT, il mérite la porte ! L'auto-stop démarre timidement pour nos Belges (« T'es mou, tu m'énerves », s'agace Nicolas), mais aussi pour la tante et la nièce, Sabine et Stéphanie. Stéph décide donc d'enlever (une partie de) son haut pour séduire les automobilistes. Sa tante est excédée (« Dans une minute, elle a ma main sur la figure »), mais avec ou sans t-shirt, Stéphanie ne séduit pas, et c'est Sabine qui trouve finalement un véhicule.
« Elle et moi, on se sépare »
Et l'ascension commence. Florian hurle sur son père, qui s'arrête toutes les cinq minutes, et se justifie en disant qu'il n'y a que comme ça qu'il avancera. Solange doit compter sur Hervé, et nous offre la phrase la plus fleur bleue de l'épisode : « avec lui, je savais que j'allais y arriver ». Il faut dire que, outre le froid, le manque d'oxygène plombe nos alpinistes en herbe. Stéphanie et Sabine s'engueulent, poussant la tante à proclamer que « elle et moi, on se sépare ». Elle fait moins la maligne quand, quelques temps plus tard, le médecin doit lui venir en aide et qu'elle est contrainte d'abandonner. Avec sa nièce. Bisous et câlins s'ensuivent. On ne verra pas les câlins et bisous de notre couple gay, mais eux aussi abandonnent. Méchant volcan !
En même temps, leur sort est peut-être préférable aux six équipes qui entament leur ascension sur le mauvais versant du volcan, et s'en rendent compte au bout de plusieurs heures. Anne-Marie et Chloé, Cécilia et Matthieu, Frédéric et Jessica doivent donc redescendre et tout recommencer à zéro... Anne-Marie est à nouveau au bord de l'abandon. « C'est pas humain ce truc-là ! ». Mais Baltazar reçoit bientôt la visite des candidats, à commencer par Solange, un peu déçue tout de même. « Moi qui pensais avoir un bon sandwich à l'arrivée, j'ai un bloc de glace et même pas de pastis ! ». Elle doit apprendre le plus vite possible la technique de Baltazar : emballer les blocs de glace dans des herbes, les enrouler et les attacher à un âne. Et hop, on redescend avec la mule, et c'est reparti pour un tour. Cecilia et Matthieu n'avaient finalement pas à s'en faire. Malgré tout leur retard, leur descente express leur permet de se qualifier pour l'épreuve d'immunité, où ils affrontent Hervé et Solange. Les retraités sont plus doués en pilage de glace et en jus de fruits, et emportent l'épreuve, se qualifiant donc pour la troisième étape.
« C'est la machine à remonter dans le temps »
La nuit tombe et toutes les équipes doivent trouver refuge chez l'habitant. Hoang et Quyen sont surpris de voir dans quelle pauvreté vit la famille qui les accueille, tandis que Frédéric et Jessica sont choqués de voir l'état de leur chambre, dans une famille où cohabitent une dizaine d'enfants, des chiens, des chats, et des cochons d'Inde. « C'est la machine à remonter dans le temps », selon Frédéric. Notre couple belge, Fabrice et Nicolas, est de son côté un peu embêté et doit refuser la nourriture que leur prépare la personne qui les accueille. Apparemment, Nicolas n'est pas friand de la moisissure qu'il découvre dans la casserole... !
Le lendemain, les candidats doivent reprendre la route (et donc l'auto-stop) pour atteindre Cuenca, la destination finale de l'étape. Pour certains (Sabine et Stéphanie), c'est plus facile que d'autres, mais tous trouvent un véhicule, même si Quyen et Hoang doivent subir un petit incident d'attentat à la pudeur. A 17 heures, la balise sonne, et c'est reparti pour la recherche d'un toit, même si la question est vite réglée pour Cécilia et Mathieu, et Christophe et Florian. Arrêtés dans un lieu désert, ils vont passer la nuit à la belle étoile ! La dernière ligne droite a lieu le lendemain matin, et Chloé et Anne-Marie sont les mieux parties pour rejoindre Cuenca, où elles doivent situer une usine de panamas - le chapeau, pas le pays. Là, elles trouveront l'adresse de la ligne d'arrivée.
La course est intense, en voiture et à pieds, et très serrée : « l'équipe qui était en tête une heure avant la fin de la course n'est même pas sur le podium d'arrivée », explique même Stéphane Rotenberg. Les premiers sont Chloé et Anne-Marie, et les derniers sont... Cécilia et Matthieu. Mais, bonne nouvelle, l'épreuve n'est pas éliminatoire ! « Vous vous donnez tellement que vous méritez largement cette deuxième chance », avoue Stéphane Rotenberg. Mais cette deuxième chance impliquera un handicap, forcément. On en saura plus mardi prochain !
A retenir de cet épisode :
*Quyen ne se balade jamais nulle part sans ses boules Quiès ! Quand elle est énervée, il ne faut pas lui parler, et c'est une règle qu'elle suit à la lettre. Même s'il faut EMPÊCHER les gens de lui parler.
*« Là, si j'ai un couteau, je te plante ! ». Oui, après des phrases comme ça, on va peut-être éviter de lui parler quand elle est énervée, Quyen.
*Pas sûr qu'on ait envie de parler à Cécilia non plus. Matthieu émet juste l'idée de s'arrêter pour satisfaire un besoin naturel, et voilà ce qu'il se prend en retour : « C'est bien le moment d'aller aux toilettes ! Tu te pisses dessus, hein ! ». Matthieu finit par... faire pipi en courant. On demande des explications !
