Même pas peur ! C'est en substance le message adressé par Cyril Hanouna au CSA hier soir dans "Touche pas à mon poste". Au lendemain de la très lourde sanction énoncée par le gendarme de l'audiovisuel à l'encontre du talk-show quotidien de C8, l'animateur n'a pas manqué de très largement réagir sur le sujet, y consacrant la quasi-totalité de son émission. Alors que la chaîne a pris partie de monter directement au créneau contre les Sages, via un communiqué au vitriol, pas question pour l'animateur de faire profil bas.
Olivier Schrameck dans le viseur de Cyril Hanouna
Et le ton a été donné dès le début de l'émission, Cyril Hanouna ouvrant celle-ci en chantonnant "Laisse moi kiffer la vibes avec Schrameck, j'suis pas d'humeur à qu'on me prenne la tête", sur l'air de la célèbre chanson "DJ" de Diam's. D'entrée de jeu, l'animateur a d'ailleurs prévenu ses fidèles, estimant que "Le CSA veut interdire 'TPMP'" avant de s'adonner à une petite mise en scène avec un téléphone rouge visant à tourner en dérision les dépôts de plaintes faits au gendarme.
Plus tard, dans l'émission, Cyril Hanouna qui se dit "choqué" par la décision du CSA de priver "Touche pas à mon poste" de publicité pendant une durée de trois semaines, a estimé que la sanction "représentait beaucoup beaucoup d'argent", évoquant un manque à gagner "énormissime" de "5 à 6 millions d'euros", loin des 2 millions d'euros évoqués par les observateurs du secteur. L'animateur a alors expliqué qu'il aurait préféré un maintien de la publicité avec reversement des recettes à des associations caritatives. Une solution qui aurait également permis à l'animateur de faire revenir les annonceurs qui avaient déserté suite au canular homophobe du 18 mai.
"Cette sanction, c'est n'importe quoi !"
L'occasion aussi pour l'animateur de s'en prendre une nouvelle fois à la décision du CSA. "Cette sanction, c'est n'importe quoi !", s'est-il emporté après avoir dénoncé à plusieurs reprises un "acharnement" du gendarme de l'audiovisuel sur "TPMP". À ce moment-là, Cyril Hanouna a directement interpellé ce dernier pour lui proposer littéralement de troquer la sanction initiale contre celle qu'il propose, avec un reversement des recettes publicitaires à des associations, notamment celles qui sont mobilisées sur la question du handicap. "Je serais content de faire l'émission et, au moins, tout le monde serait content de la décision", a jugé l'animateur. puremedias.com vous propose de revoir cette séquence.