"La décision de le suspendre s'imposait à moi, mais je ne juge pas l'homme", explique Rémy Pflimlin.
Après son audition pendant 10 heures mardi dans le cadre d'une enquête pour trafic de stupéfiants, Jean-Luc Delarue a été suspendu d'antenne par la direction de France Télévisions. Une suspension « provisoire » et « indéterminée » avait précisé le groupe audiovisuel, censée « rétablir le rapport éthique qui doit régir les relations entre France Télévisions et son public ».
« Il est dans une spirale »
Dans une interview à La Voix du Nord, le PDG de France Télévisions revient sur la décision de suspendre l'animateur. « Ce qui est arrivé à Jean-Luc Delarue en terme d'image, n'est pas conforme avec l'exemplarité que doit avoir le service public. On ne peut avoir des pratiques addictives et délictueuses et être tous les jours à l'antenne, partager des émotions, donner des leçons aux gens », a expliqué Rémy Pflimlin.
« La décision s'imposait à moi, mais je ne juge pas l'homme, par ailleurs un grand professionnel. Il doit pouvoir d'abord se soigner, se reposer et se ressourcer. Je serai tout à fait prêt à ce moment là à envisager des choses avec lui. Mais pour le moment, il est dans une spirale qui ne correspond plus à ce que doit être un animateur de la télévision publique », a-t-il ajouté.