Depuis 2011, il était le joker de David Pujadas. Invité ce mardi du BuzzTV, Julian Bugier s'est confié sur les conditions de départ du présentateur du 20 Heures et son remplacement par Anne-Sophie Lapix sur France 2. Il a glissé qu'en tant que numéro 2, il aurait été légitime à ce poste à la rentrée.
"Il y a eu une forme de déception"
"Un départ, quand on a incarné le journal pendant tant d'années, c'est toujours forcément brutal. Ça l'a été pour David, ça l'a été pour la rédaction. C'était une forme de choc. Tout le monde accueille avec bienveillance Anne-Sophie Lapix. C'est quelqu'un de rigoureux", a d'abord affirmé Julian Bugier, ajoutant qu'elle était "légitime" à ce poste. Selon lui, "le changement peut être bénéfique pour l'antenne", même s'il a noté qu'il y a "eu des maladresses dans le calendrier", "une brutalité qui aurait pu se passer autrement."
Remplaçant de David Pujadas jusqu'au mois de septembre à la présentation du JT de France 2, le journaliste a déclaré qu'il "aurait pu prétendre être son successeur" : "Dans cette période-là, il y a beaucoup de candidats. Moi, je fais beaucoup de choses au sein du service public (...) Oui, il y a eu une forme de déception. Je ne peux pas le cacher, c'est indéniable". Julian Bugier "n'a jamais caché (ses) ambitions de devenir numéro un" et a assuré qu'il "serait sans doute un jour" présentateur titulaire du 20 Heures de la deuxième chaîne.
"J'aurais aimé avoir cette place de numéro 1"
"On m'a expliqué la raison pour laquelle c'était ce choix qui était fait et pas le mien. Je suis relativement jeune (36 ans, ndlr). J'ai plein de rendez-vous. Je suis très heureux sur le service public. Oui, j'aurais aimé avoir cette place de numéro un, mais finalement ce n'est pas grave", a-t-il relativisé, rappelant qu'il "n'était pas à plaindre" parmi les journalistes de France Télévisions. Il a conclu : "Quand on est à la tête du journal de 20 Heures, c'est un poste auquel on est concentré à 100%. On a peu de latitudes pour faire d'autres rendez-vous. Moi, j'ai aussi cette liberté-là. C'est aussi une chance."
