"Camille sera là à la rentrée". C'est ce que déclare ce matin Roberto Ciurleo, le directeur de Virgin Radio, à "Satellifax". "On a le morning qu'on attendait", se réjouit le dirigeant. Et pour cause, lors de la dernière vague d'audiences radio, pour la période novembre/décembre 2014, Camille Combal et son équipe rassemblaient chaque jour, entre 6h et 9h30, 223.000 auditeurs, soit une progression de 33.000 paires d'oreilles sur un an, et de 25.000 sur une vague. Face à ces bons scores, pour une radio qui souffre depuis plusieurs saisons, ce renouvellement semble assez logique.
Après l'intense mercato de l'été 2011, les grilles des radios musicales sont stables depuis plusieurs saisons. Bruno Guillon, qui officie sur Fun Radio, a déjà confirmé qu'il serait de retour à la matinale la saison prochaine. Et sur NRJ, le leader du secteur, la reconduction de Manu Lévy ne fait aucun doute.
"On n'allait pas fermer Virgin Radio pour Christophe Beaugrand ?"
En septembre dernier, Camille Combal est venu remplacer Christophe Beaugrand aux commandes de la matinale de Virgin. Un départ dans la douleur pour l'animateur de TF1. "Les choses ne se sont vraiment pas faites proprement, clairement. Ça a été extrêmement violent, vraiment ! Ça reste une blessure... (...) C'est quelque chose que j'ai extrêmement mal vécu personnellement, et surtout par rapport à mon équipe. (...) Et ça, ça n'est pas correct ! Ensuite j'ai eu des informations et j'ai su qu'il y avait des choses dans les tuyaux depuis au moins quinze jours avant. Ca ne se fait pas. Ca a empêché les gens qui travaillaient avec moi de trouver du travail pour la rentrée, et ça, j'en voudrais toujours et très profondément aux personnes qui n'ont pas eu le courage de nous parler comme des adultes", a déclaré cette semaine l'animateur.
Une attaque à laquelle a décidé de répondre Roberto Ciurleo. "Les audiences se sont beaucoup dégradées à partir de janvier 2014. Fin juin, elles étaient les plus basses d'un morning de l'histoire de Virgin Radio. (...) Il y avait un énorme problème et l'entreprise était en danger. Quel homme de programmes maintiendrait une émission de prime time qui ne marche pas ? On n'allait pas fermer Virgin Radio pour Christophe Beaugrand ?", a lancé le dirigeant à "Satellifax".
