"Cela a été un tournant dans la perception que le public avait d'Arte". Dans une interview accordée à puremedias.com par Bruno Patino, à lire en ligne le vendredi 22 septembre, le patron d'Arte reviendra sur le succès de la série "En thérapie", adaptation française de la série israélienne "Betipul", mise à l'antenne en 2021. Avec le prestigieux duo de réalisateurs Eric Toledano et Olivier Nakache aux commandes et un cast soigné mené par Frédéric Pierrot, Carole Bouquet ou encore Pio Marmaï, cette fiction a été un succès d'audience pour la chaîne, à la fois à l'antenne, mais également sur la plateforme Arte.tv, qui a connu un record historique de visionnages avec un cumul de 41 millions de vues pour les 35 épisodes de la saison 1.
Une saison 2 a vu le jour dès cette année avec de nouveaux acteurs comme Suzanne Lindon et Jacques Weber pour une action se déroulant toujours dans le cabinet du psychanalyste Philippe Dayan (Frédéric Pierrot). Mais cette fois, l'intrigue autour des attentats du 13 novembre 2015 avait laissé place à un fil rouge autour du premier confinement.
"La répétition ne m'intéresse pas"
Si l'audience a été en recul lors de son retour à l'antenne, "En thérapie" s'est maintenue à un niveau très satisfaisant, avec une moyenne de 930.000 individus en moyenne, pour une part d'audience de 4,5% auprès de l'ensemble du public selon Médiamétrie. De quoi donner envie à Arte de commander une saison 3 à Eric Toledano et Olivier Nakache ? "Nous ne faisons pas de saison pour faire des saisons, prévient Bruno Patino dans son entretien accordé à puremedias.com. Le premier motif pour le faire, ce n'est pas l'analyse d'audience, c'est de se demander si on va être capable de faire une saison aussi forte. La répétition ne m'intéresse pas. La saison 3 dépend de cela aussi. Pour le moment, elle n'est pas en chantier".
Auprès de nos confrères de "Première", Eric Toledano était dans le même état d'esprit au printemps dernier en affirmant que son binôme et lui ne devraient "a priori" pas rempiler dans l'exercice. "Parfois, il vaut mieux partir quand tout va bien...", avait-il conclu.
