L'un des spectateurs du "Grand Journal" hier n'appréciait visiblement pas Didier Deschamps. Vendredi, Antoine de Caunes a consacré un plateau à l'actuel sélectionneur de l'équipe de France de football. Lors de la chronique de Sébastien Thoen, celui-ci a été invité à réagir à la défaite du Paris-Saint-Germain face à Barcelone, 3 buts à 1, mercredi soir, ainsi qu'au comportement de Laurent Blanc en conférence de presse. Avant que son invité parle, Sébastien Thoen a diffusé un extrait de la réaction de Bernard Laporte, très remonté.
"Il n'y a pas que dans les stades qu'il y a des gens bizarres..."
En retour plateau, Didier Deschamps a commencé à répondre. "C'est notre métier qui veut ça. Quand votre équipe gagne, 95%...", a débuté le sélectionneur avant d'être interrompu par un spectateur, criant "Deschamps était dopé ! Deschamps était dopé !". Après un moment de silence sur le plateau, l'invité a tenté l'humour, lançant "C'est un ami", qui n'a pourtant pas arrêté le spectateur. "Oui, c'est bon, ça va, je crois qu'on a compris", a alors sèchement lâché Antoine de Caunes à destination de l'élément perturbateur.
Autour de la table, stupeur et interrogation pour seule réaction, Sébastien Thoen se demandant même s'il ne s'agissait pas là d'un happening pour la météo d'Alison Wheeler. Puis, alors que le réalisateur du programme se concentrait sur un plan serré de Didier Deschamps, le spectateur a changé de discours, criant cette fois "Répression ! Liberté !". "Il n'y a pas que dans les stades qu'il y a des gens bizarres...", s'est amusé le sélectionneur des Bleus. Finalement, Antoine de Caunes a lancé le zapping pour mettre fin à l'incident.
"Il ne semblait pas être tout seul dans sa tête"
Après le zapping, l'animateur du "Grand Journal" est brièvement revenu sur la scène survenue quelques instants auparavant. "Il y avait un spectateur sur le plateau tout à l'heure qui s'inquiétait de savoir si vous étiez dopé, Didier Deschamps", a demandé Antoine de Caunes à son invité. "Je le rassure - je ne sais pas si j'ai besoin de le rassurer, il ne semblait pas être tout seul dans sa tête, il a le droit de s'exprimer -, je n'ai pas besoin de nier", a simplement répondu Didier Deschamps. puremedias.com vous propose de découvrir cette séquence.
